Le 20 février 2023, l’état algérien produisait le décret exécutif n°23-74 paru au Journal officiel n°11 portant sur les conditions douanières et les modalités de contrôle de conformité des véhicules touristiques et utilitaires d’occasion (de moins de 3 ans) importés par les particuliers résidant en Algérie.
Les algériens avaient ainsi le droit au titre de cette loi d’importer des véhicules de moins de 3 ans. Sauf que le texte n’évoque pas comment ces algériens peuvent acquérir les devises nécessaires pour leurs achats. En effet, le cour des devises étant calculé sur une monnaie nationale surestimée à hauteur de prés de 40%, les banques algériennes n’accordent aucun change aux algériens.
Le marché noir à la rescousse de l’état !
Dés lors c’est le marché noir qui est appelé à la rescousse de l’état pour proposer des devises aux futurs acheteurs de véhicules.
Et en cette fin d’année, le square Port Said se frotte les mains. En effet, selon ce que rapporte le site Maghreb Émergent, « Le taux de change des devises sur le marché noir, notamment de l’euro, a atteint un nouveau record. Le seuil de 236 dinars pour un euro est atteint à l’ombre des offres promotionnelles de fin d’année sur les véhicules d’occasion à l’étranger.
La même source explique que les voitures de moins de trois ans, autorisés à l’importation en Algérie par les particuliers, connaissent des réductions à l’occasion de fin d’année, en Europe et autres pays. Ce qui a poussé de nombreux citoyens et revendeurs de voitures à se précipiter sur le marché du Square d’Alger, pour effectuer le change. Sur plusieurs sites spécialisés dans la vente de voitures d’occasion en Europe, notamment français, allemands, italiens et même tchèques, il est remarqué des réductions de prix sur plusieurs modèles de véhicules touristiques, avec des fois jusqu’à 5 000 euros de remise.
« Selon ce qu’ont rapporté aux médias certains cambistes, la demande sur la devise est très forte ces derniers jours, notamment pour la monnaie unique européenne « l’euro », notant que les ventes atteignaient parfois 23 600 dinars pour un billet de cent euros », écrit le site.
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