Un sujet tabou que même les médias n’abordent pas est la réponse à une question que de nombreux observateurs se posent : « Combien sont payés les joueurs sélectionnés en équipe d’Algérie ? ».
Si les médias évoquent la course à la sélection en équipe d’Algérie que se livrent les binationaux qui ne sont pas sélectionnés en équipe de France, comme « une volonté de rejoindre l’équipe de leurs origine », « l’amour de leur pays », « le cœur qui bat pour les couleurs nationales », le sujet de l’enjeu économique et de gestion de carrière personnelle, n’est jamais abordé.
En effet, outre que la sélection en équipe nationale permet au joueur d’exister à l’internationale au titre des différentes compétitions qui leur permet de briller et d’être remarqués, les enjeux économiques ont de quoi donner le tournis. Tout simplement énormes !
Si en Algérie le sujet est de l’ordre du tabou, la pratique des gains économiques restent plus ou moins similaire dans la majorité des sélections du monde.
Sont évoqués des primes marketing liées au droit d’image qui se situent autour de 20.000 euros par match pour chaque joueur sélectionné (qu’il soit sur le terrain ou pas). Mais également des primes de présence aux stages (plus de 5000€ par joueur) et de matchs gagnés aux différents niveaux de la qualification en compétition (variable à partir de 10.000€ par joueur et par match).
Et évidemment le partage des gains générés par la dotation de la FIFA pour la Coupe du Monde ou de la CAF pour la Coupe d’Afrique. Selon la pratique internationale, les joueurs de la sélection ont un droit sur 30 à 45% de cette dotation qu’ils se partagent.

Pour la Coupe d’Afrique 2023, la dotation prévue par la CAF est de 4.5 millions d’euros. Soit 1.3 millions d’euros à 2 millions d’euros que « ces amoureux de la nation » qui forment la sélection d’Algérie pourront se partager à parts négociées.
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