Dans son édition de ce mercredi 15 novembre, le site TSA, qui cite le journal espagnol ABC, rapporte que le gouvernement espagnol a validé mardi 14 novembre, lors d’un conseil des ministres, la nomination du nouvel ambassadeur d’Algérie à Madrid ».
Dans le compte rendu du conseil des ministres espagnol, il est fait mention d’un « accord » pour la nomination d’un « chef de mission étrangère » à Madrid. Si le document ne mentionne pas explicitement l’Algérie, le journal ABC, qui cite des sources diplomatiques, affirme qu’il s’agit «, entre autres, du nouvel ambassadeur d’Algérie en Espagne ».
L’aval du gouvernement espagnol à la nomination du nouvel ambassadeur algérien à Madrid doit être communiqué aux autorités algériennes qui annonceront par la suite l’identité du titulaire du poste, indique ABC.
L’information de la nomination d’un nouvel ambassadeur et son identité, déjà révélées par le journal espagnol El Confidencial, le 2 novembre dernier, n’ont pas fait l’objet d’une communication officielle de la part des autorités algériennes.
Vers la fin des pénuries ?
En mars 2022, Alger avait rappelé son ambassadeur à Madrid en réaction à l’annonce, faite par le palais royal marocain, de l’alignement du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez sur les thèses marocaines sur le conflit au Sahara occidental, mettant fin ainsi à la position de neutralité historique de l’Espagne dans ce dossier.
En juin 2022, l’Algérie a accentué ses représailles en gelant l’accord d’amitié avec l’Espagne qui a été signé en 2002. Dans la foulée, les autorités algériennes ont suspendu les relations commerciales avec l’Espagne.
Si TSA n’évoque que l’impact de la situation sur l’économie espagnole qui, selon le site, « a provoqué des pertes importantes pour des centaines d’entreprises espagnole », côté algérien, l’impact n’était pas meilleur. La tension entre les deux pays a, en effet, engendré le manque de produits provenant d’Espagne. Cumulé à l’insuffisance de la production locale, cela a généré une explosion des prix des produits alimentaires, notamment agricoles. D’autres produits parmi lesquels l’anesthésie dentaire ont enregistré des pénuries, ce qui avait en juin 2023 provoqué l’ire des dentistes et des malades.
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