Sur sa page facebook, le directeur de Koukou Éditions, Arezki Aït-Larbi est revenu hier dimanche 12 novembre sur son interdiction du Salon international du Livre d’Alger 2023.
Quand le ministère de la Culture fait « khawa-khawa » avec l’extrême droite française ! Par Arezki Aït-Larbi
Eric Zemmour, ennemi déclaré des Algériens et virulent propagandiste de l’armée israélienne a un puissant fan-club au ministère algérien de la Culture. Son dernier livre « Je n’ai pas dit mon dernier mot » a été autorisé lors du dernier Sila (Salon international du livre d’Alger), exposé et vendu au stand de son éditeur. L’ignominie, rapportée par un journal en ligne, nous a été confirmée par un membre du comité d’organisation de la manifestation.
Si la tolérance qui entoure, depuis 2016, « Mein Kampf » d’Hitler et les « Mémoires de Mussolini » n’est qu’une régurgitation de l’histoire, l’accueil bienveillant réservé aux vomissures du leader français d’extrême droite qui encourage le génocide en cours des Palestiniens relève du Code pénal.
Les cagoulards, qui ont investi la très sournoise Commission de censure, chargée de sélectionner les lectures des Algériens, mènent désormais une croisade idéologique sans complexe. En toute impunité. L’on comprendra alors leur acharnement contre KOUKOU Editions et l’exclusion du Sila de plusieurs dizaines de ses auteurs parmi les plus respectés : écrivains, universitaires, chercheurs, officiers de l’ALN, avocats, médecins, journalistes…
Au ministère de la Culture et des Arts, le « grand remplacement » est en marche ; Mme la ministre, dont la responsabilité politique est engagée en première ligne, ne peut garder le silence sur les agissements hors-la-loi de ses subordonnés sans en devenir la complice.
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