« La France n’a pas à être la variable d’ajustement de la politique intérieure de l’Algérie ». C’est ce qu’a déclaré ce lundi 13 novembre sur France Info l’ ancien Premier ministre français et maire du Havre, Édouard Philippe, allusion à l’alibi de la colonisation française et son utilisation par le régime politique algérien comme écran de fumée pour cacher son échec à mettre sur les rails du développement l’Algérie.
Édouard Philippe :
« Normaliser nos relations avec l’Algérie, ce n’est pas devenir la variable d’ajustement de la politique intérieure algérienne ; ce n’est pas de nous trouver dans une situation où lorsque des entreprises françaises qui exercent leurs activités en Algérie ne puissent pas faire revenir leurs capitaux ; ce n’est pas accepter que le gouvernement algérien, dans son hymne national, réintègre des paroles qui sont explicitement et directement dirigées contre la France. Ça, ce n’est pas la normalisation (…)
Ce n’est pas la France qui ravive les tensions avec l’Algérie. C’est l’Algérie qui le fait et je le déplore. Nous aurions tous, tout intérêt à avoir des relations normalisées et je dirais même confiantes avec notre voisin du sud de la méditerranée (…)
Ce que je constate , c’est qu’à chaque fois qu’il y’a un problème dans la politique intérieure algérienne, c’est la France le responsable.
Tant qu’on reste dans cette idée ; tant qu’on n’a pas accepter l’idée de nous placer dans une relation normale de droit commun ; je pense qu’on ne s’en sortira pas. Et mon sentiment aujourd’hui est que nous ne disons pas assez clairement à nos amis algériens, ce que nous sommes prêt à accepter et ce que nous ne somme pas prêt à accepter ».
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