« Plus palestinien que les palestiniens ». C’est ainsi que sont qualifiés de nombreux algériens et une nouvelle démonstration nous est donnée dans l’actualité.
En effet, alors que le président palestinien Mahmoud Abbas a pris part au sommet des pays arabes et musulmans de Riyad organisé à l’appel du prince héritier saoudien Mohamed Benselman afin de trouver une issue à la guerre menée par Israël sur la bande de Gaza, de nombreux médias et de personnalités politiques algériens n’ont pas manqué de qualifier cette rencontre de « trahison envers la cause palestinienne » !
Dans sa chronique d’hier dimanche 12 novembre intitulée « Des discours, encore des discours », le journaliste du quotidien proche du pouvoir, Le Soir d’Algérie, Maamar Farah qualifie cette initiative de « mascarade ».
Il écrit : « Le sommet arabo-islamique sur la Palestine qui s’est tenu en Arabie saoudite n’a été qu’une mascarade de plus, une occasion pour les dirigeants arabes et musulmans de se donner bonne conscience sans agir concrètement pour mettre fin au massacre du peuple palestinien par Israël ».
Ces médias et politiques algériens se présentent ainsi, plus à même de défendre la cause palestinienne que le président palestinien, estime la journaliste Mouna Bekkis, qui dans un commentaire sur la page du site TSA écrit : « Je vous signale que Mahmoud Abbas président de la Palestine y a participé. A ce que je sache il connaît un peu mieux les intérêts de la Palestine que n’importe qui d’autres ! ».
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Lors de sa prise de parole, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que les palestiniens étaient confrontés à une “guerre génocidaire” et a appelé les Etats-Unis à mettre fin à “l’agression” israélienne. Il a également remercié le prince héritier saoudien Mohamed Benselman pour son initiative d’organiser ce sommet.
« FALISTINE DALIMA AW MADLOUMA »
Pour de nombreux internautes, « personne n’attend grand chose de ce sommet, mais il vaut mieux en organiser un et faire entendre des voix que d’être dans la gesticulation populiste en restant cloitrer dans l’enceinte d’un parlement ou dans un stade à régurgiter des slogans idéologiques du genre « FALISTINE DALIMA AW MADLOUMA » (Avec la Palestine qu’elle soit agressée ou agresseur) ».
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