L’Algérie veut développer une plate forme pour concurrencer Facebook et Étatiser le secteur des légumes secs !

En parallèle d’un plan national pour venir à bout de la crise qui touche les haricots blancs, les autorités algériennes ont communiqué cette semaine sur leur ambition de lancer une plate forme algérienne afin de concurrencer le réseaux mondial Facebook.

Cette ambition a été révélée par le ministre de la Communication, Mohammed Laakab, au cours d’une séance de questions-réponses avec les députés de l’Assemblée populaire nationale. Selon le site Algérie Expat qui rapporte l’information, dans son édition du 8 novembre  » L’objectif est de développer un réseau social algérien à l’instar de Facebook. »

 «Je soutiens pleinement les députés qui ont suggéré la création d’une plateforme de médias sociaux algérienne », a indiqué ce responsable.

Le membre du gouvernement confie que cette idée n’était pas uniquement une préoccupation des parlementaires, mais qu’elle occupait également l’agenda de la plus haute direction du pays. « C’est une véritable priorité pour le président de la République, et dans les limites de mes connaissances, des directives ont été données pour progresser dans cette direction », a-t-il affirmé.

Selon lui « cela renforcera la présence en ligne de l’Algérie et contribuera à promouvoir la culture et les valeurs du pays ».

Un plan étatique pour la crise des haricots blancs

Rappelons que l’Algérie souffre depuis plusieurs mois d’une explosion des prix des produits de premières nécessité qui prive des millions de famille de se nourrir correctement. Outre les viandes et les fruits devenus inaccessibles pour l’écrasante majorité de la population, ce sont des produits comme les haricots blancs et les lentilles qui commencent à manquer dans les assiettes des algériens.

Une préoccupation devenue régalienne, tant la question étaient, au mois de septembre, au menu du conseil des ministres durant lequel le président algérien a promis de s’en occuper personnellement. Dans son édition du 13 septembre, le site Algérie Éco, rapportait que le chef de l’état algérien a, ainsi, décidé à l’issu de ce conseil d’interdire toute opération d’importation des légumineuses en dehors de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) afin que ce soit l’état qui fixe les prix des légumes secs.

« Prochainement une « AADES Valley » à Alger », commente sarcastiquement un internaute. (AADES signifie lentilles, NDLR)

“1 kg de lentilles pour 2.5% du SMIG” : Crise de “AADES” et de “LOUBYA” en Algérie !


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