Le verdict est tombé. Dans son édition de ce lundi 7 novembre le site Radio M, rapporte que le pôle pénal spécialisé près le tribunal de Constantine a rendu son verdict dans l’affaire » Amira Bouraoui ».
Ce tribunal a, ainsi, condamné Docteur Amira Bouraoui à 10 ans de prison ferme. Sa mère Khadidja Bourdjiba à écopé de 1 ans avec sursis et Tikida Ali a 3 ans de prison ferme.
Dans cette même affaire, le journaliste Mustapha Bendjama, Yacine Bentayeb (cousin d’Amira Bouraoui), ainsi que Djamel Miassi (chauffeur de taxi) ont été condamnés à 6 mois de prison ferme. Ils devraient quitter la prison ce mardi après avoir purgé huit mois en détention provisoire.
“Où sont les Services Secret français ?”
De nombreux internautes n’ont pas manqué de noter qu’un grand absent a était épargné par ce procès : les Services de Renseignements français qui selon la thèse politico-médiatique officielle ont « exfiltré » Amira Bouraoui de Tunis vers la France.
Ainsi, après plusieurs communiqués, articles et débats télévisés houleux sur « le rôle pivot » joué par, ce que les médias proches du pouvoir, ont qualifié de « barbouzes », force est de constater que la Justice algérienne n’a « curieusement » pas jugé utile de poursuivre les services français.
La question est notamment soulevée par l’homme politique Abdelkrim Zeghileche, qui sur sa page facebook écrit :
« Où est l’histoire des services secrets français qui ont, selon les médias du Régime officiels, exfiltré Amira Bouraoui d’Algérie ? Où sont toutes ces propagandes ? Quand un état accuse les services secrets d’un autre pays et ensuite qu’il s’avère que ces accusations sont vides, cela est considéré dans tous les pays du monde comme un scandale international. L’étrange est qu’en Algérie tout se passe normalement. »
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