Dans son édition d’hier samedi 4 novembre, le site Awras citant le quotidien Echourouk a indiqué que le gouvernement algérien a décidé d’effacer, une fois encore, les dettes des entreprises publiques.
Le trésor publique versera ainsi, pas moins de 200 milliards dinars (prés de 1 milliard d’euro) à ces entités « sensées être économiques et qui fonctionnent en mode associations caritatives ».
« Au lieu de rapporter de l’argent au peuple et enrichir le pays, ces entreprises vivent au crochet de ce peuple. Pas fichues de rapporter 1 euro au trésor public ! », écrit un internaute, qui rappelle que « ce n’est pas la première fois que le gouvernement efface les pharamineuses dettes de ces « entreprises » qui cumulent les déficits et qui ne produisent absolument rien (95% du PIB du pays est réalisé par la vente de pétrole et de gaz) ».
Rappelons que sur les prés de 1000 entreprises publiques, 95% sont en déficit permanent. Des entités dont la fonction est de créer de emplois subventionnés.
Devant cette véritable saignée et dilapidation validées par les gouvernants du pays qu’aucun média n’a commenté, seule une voix se fait entendre. Et comme à l’habitué, c’est l’homme politique Abdelkrim Zeghileche qui a pris la parole sur sa page facebook.
Il écrit : « Ce pays ne verra jamais le jour et ne verra jamais la lumière. Cette décision est prise pour la 50e fois depuis l’indépendance. Vendre des hydrocarbures pour éponger le déficit des entreprises publiques pour acheter la paix sociale au lieu de construire une économie. Ces gens sont comme leurs prédécesseurs, ils n’ont aucun projet. »
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