L’isolement de l’Algérie de plus en plus marqué au niveau africain, arabe et international, semble avoir donné des idées à l’ancien ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt qui estime que c’est le bon timing pour mettre l’Algérie sur le grill.
Hier jeudi 28 septembre, le site Observ Algérie, citant le journal Nice-Matin, rapportait que l’ex-ambassadeur est revenu sur les relations algéro-françaises.

« il existe une constante dans les relations franco-algériennes que je décris comme un phénomène de type CAC 40, avec une alternance de périodes haussières et de périodes baissières. La relation entre nos deux pays est une sinusoïdale : on se fâche, puis on se réconcilie », dit-il. Cependant, affirme-t-il « depuis quelque temps, force est de constater que la tendance baissière l’emporte. Encore tout dernièrement, Alger a décidé d’interdire l’enseignement du français dans les écoles privées qui permettaient de préparer des études supérieures en France ».
Le diplomate accuse également Alger indirectement d’ingérence dans les affaires françaises. Il déclare, en effet, qu’« en juin dernier, l’Algérie avait, d’une certaine façon, soutenu les émeutiers en France et elle a réintroduit un couplet anti-France dans son hymne national ».
Xavier Driencourt n’est pas allé de main morte quant à la stratégie à adopter avec l’Algérie. Pour lui, « si l’on veut que cela change, il faut instaurer un rapport de force avec l’Algérie ».
Rappelons, enfin, qu’au-delà des intérêts économiques et sécuritaires, c’est surtout l’apport en lobbying au niveau diplomatique ainsi que dans les marchés internationaux pour s’approvisionner que l’Algérie reste très dépendante de la France.
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