Née et ayant grandi en France, une jeune Lilloise est aujourd’hui confrontée à une menace d’expulsion vers l’Algérie après son retour de Syrie. Cette affaire sera examinée par la commission départementale d’expulsion à Lille, qui doit se prononcer dans les prochains jours.
Dans son édition du 12 septembre, le quotidien France Bleu, rapporte l’histoire de cette femme et sa version de son parcours qui, selon le quotidien, n’a pas convaincu les services de sécurité français qui « la soupçonnent de pratiquer « la Taqiya », une dissimulation des opinions religieuses, dans le but de normaliser sa situation en France ».

« Si en apparence elle est considérée comme une victime, les services de sécurité la soupçonnent de pratiquer « la Taqiya » », écrit le média.
En juillet dernier, les mesures de contrôle et de surveillance individuelles ont été levées, mais en août, une procédure d’expulsion vers l’Algérie a été enclenchée par les autorités préfectorales. Bien qu’elle n’ait jamais vécu en Algérie, elle détient la nationalité de ce pays, et elle est en situation irrégulière sur le territoire français.
Vraie histoire ou Taqiya ?
Ainsi, dan son récit rapporté par le média français, cette jihadiste a raconté que son histoire « a débuté à l’âge de 13 ans, lorsque sa mère, radicalisée et violente, l’a forcée à porter le voile, l’a retirée de l’école et a refusé de soutenir sa demande de nationalité française ». Et d’ajouter que « sa mère l’a emmené à l’âge de 15 ans en Syrie avec ses trois frères et sa sœur pour rejoindre les rangs de Daesh ». « Elle y a été mariée de force à un combattant belge, avec qui elle a eu deux enfants en 2015 et 2017. Elle a finalement été arrêtée en 2019 près de l’Irak, où elle a été détenue pendant quatre ans ».
De retour en France en janvier 2023, ses deux enfants ont été retirés de sa garde et elle a été interrogée par les services de renseignement avant d’être libérée sans inculpation.
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