Dans son édition de ce jeudi 7 septembre, le site TSA relaie la déclaration de Hassoumi Massaoudou, ministre des Affaires étrangères du gouvernement du président déchu suite au coup d’État du 26 juillet dernier, tiré de l’entretien qu’a accordé ce dernier à RFI.

Ainsi, à la question de RFI sur le plan de sortie de crise proposé par l’Algérie, le MAE Nigérien a clairement signifié son rejet.
RFI : Il y a l’Algérie qui plaide pour une transition de six mois, dirigée par un civil nigérien consensuel. Est-ce que l’avis de l’Algérie, ce n’est tout de même pas important ? Vous avez 1 000 kilomètres de frontière commune…
Hassoumi Massaoudou : « L’avis de l’Algérie, pour nous, n’a pas d’importance. Sur cette question, l’Algérie n’a jamais vraiment participé à la gestion de nos affaires. Nous sommes un pays ancré dans la Cédéao. Nous sommes signataires des traités de la Cédéao. Avec l’Algérie, nous n’avons aucun traité. La Cédéao ne répondra pas à l’Algérie. La question de la transition ne se pose pas. La revendication claire de la Cédéao et de tous ces pays-là, c’est la libération du président [Mohamed] Bazoum et son rétablissement. Il n’est pas question d’un [seul] jour de transition. Accepter une transition, c’est accepter le fait accompli du coup d’État. C’est ce dont les chefs d’État de la Cédéao ne veulent surtout pas entendre parler.«
Rappelons que le 29 août, l’Algérie avait proposé un plan de sortie de crise en six point. Selon le ministre des affaires étrangères, ahmed Attaf, il s’articule autour du principe suivant : ne donner raison ni au coup d’État, ni à l’intervention étrangère.
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