« Bédouinisation » est le terme qu’avait utilisé l’auteur Amin Zaoui dans sa chronique « La bédouinisation islamique, Alger et ses moutons !« , pour qualifier l’état des villes algériennes durant la fête de l’Aid el Kebir.
Ce même terme refait surface durant cet été sur les réseaux sociaux suite à la diffusion massive de photos, échos et témoignages de divers plages à travers l’Algérie.
Ainsi, sur toutes les plages publiques et une bonne partie des plages privées, les tenues qui couvrent le corps des hommes, des femmes et des adolescentes sont désormais la règle.
En parallèle à cela, c’est tout un environnement, peu à peu imposé, qui est devenu la norme.
En effet, d’étranges tentes faites de draps, de bouts de bois et de cartons, sensés cacher les femmes et les familles, envahissent la plupart des plages. Les familles débarquent à la plage bagages, valises et matériels de cuisines sous le bras.
Installées, l’environnement prend des allure de réunion de famille, les femmes cuisinant, les hommes mangeant et les enfants nageant. « Un « rituel estivale » que ne perturbe que l’heure de la prière qui transforme la plage en véritable mosquée en plein air », écrit un internaute.
Un décors hallucinant devenu la norme qui, au-delà, du manque d’infrastructures et d’organisation de la saison estivale en Algérie, fait fuir une grande partie de la population. Direction la Tunisie pour ceux qui en ont les moyens, quand d’autres disent passer leurs vacances connectés à la maison pour quelques moment d’évasion virtuelle…
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