Mouna Bekkis – Auteur Journaliste
Abdou Semmar, le journaliste qui arrive à réaliser une enquête par jour, s’est fendu, dans son dernier live nocturne, d’un véritable plaidoyer en faveur du principal acteur de la décennie de sang en Algérie : le cheikh salafiste Ali BENHADJ.
Ainsi, selon l’enquête qu’il dit avoir réalisé, ce journaliste affirme que « les services de sécurité algériens envisagent d’interner le cheikh salafiste dans un hôpital psychiatrique afin de le faire taire ».
Il invite ses lecteurs à « se comporter en démocrates », en soutenant celui qui a incité, dans les années 90, des milliers de jeunes à prendre le maquis, causant une guerre qui aura fait plus de 200.000 victimes, estimant que le cheikh « a payé sa dette à la société » en passant 12 ans en résidence surveillée pris en charge par le trésor public.
Il argumentera son plaidoyer par une citation de Voltaire indiquant « je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai pour que vous puissiez vous exprimer ». Citation qu’on peut retrouver sur facebook, mais inexistante dans l’œuvre de Voltaire. Un sujet d' »enquête » que ce journaliste » gagnerait à entreprendre entre deux enquêtes sur les coulisses de la présidence et de l’État-major et les révélations sur les échanges entre Tebboune et Chengriha que ce journaliste résident à Paris, arrive à rapporter à la virgule prêt à travers « ses enquêtes ».
Une preuve, s’il en fallait encore une, que l’opposition de la diaspora est complètement sous la coupe des islamistes.
Le 18 mars 2019, aux toutes premières semaines du Hirak, la rédactrice en chef de Ma Revue De Presse DZ était revenue sur le rapprochement du camps démocrate avec les islamistes. Elle y expliquait aux « démocrates » algériens pourquoi les démocraties occidentales ne discutent ni avec les NAZIS ni avec les fascistes.