Le chercheur dans le patrimoine islamique marocain Rachid Aylal, auteur du livre à succès « Sahih Al Bukhari, fin d’une légende », explique le radical changement du langage des chouyoukh et ulama de l’université d’Al Azhar et d’autres non-affiliés, observé ces derniers mois et qui s’est accentué cette semaine.
Ainsi, si le grand cheikh Al Azhar, cheikh Ahmed Mohamed el-Tayeb, avoue désormais que « l’islam tel qu’enseigné de nos jours n’est plus en capacité d’affronter les réalité du monde », qu’il admet que « frapper son épouse est haram en islam » ou qu’il appelle à « réformer le lecture de l’islam », ce changement de discours n’est en rien de son fait, ni du fait d’une quelconques prise de conscience.
En effet, Rachid Aylal révèle que la commission de réforme des hadits et de la Sunna en générale mise en place et présidée par le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salman poursuit son travail. Il évoque même le chiffre de « 95% des hadiths de la Sunna » qui auraient été annulés par cette commission, de nombreux issus du recueil Al buKhari, quasi-sacrée dans la branche sunnite de l’islam, voire qui annule même des versets du coran chez les salafistes et les traditionalistes (majoritaire dans ce courant) !
Rachid Aylal :
« Étrange ce changement de ton des chouyoukh d’Al Azhar. Un choc, voire un tsunami ! J’avais déjà mentionné que les chouyoukh ne peuvent en aucun cas se mettre en opposition du prince héritier, Mohamed Ben Salman qui a demandé l’annulation de plus de 95% des hadiths et de son appel à prendre en compte les données du monde moderne dans lequel nous vivons pour expliquer le Coran, ses valeur et ses percepts.
Un appel que tous les réformateurs ont toujours mis en avant dans leurs discours et thèses, mais devant lequel Al Azhar s’est toujours férocement opposé, désignant ces chercheurs et autres islamologues d’apostats et de mécréants. On se rappelle comment le cheikh Al Azhar a attaqué le directeur de l’université du Caire qui appelait à réformer le discours religieux.
Mais aujourd’hui, après le discours de Ben Salman, que s’est-il passé ? Comment le cheikh d’Al Azhar a-t-il pu, quelques jours après, reprendre mot à mot les idées de Ben Salman, les expliquant dans les détail lors d’une conférence de presse ?
D’autant que ce même cheikh avait tenu tête au président égyptien Al Sissi qui appelait à réformer le discours religieux. Il lui avait alors répondu qu’il était « impossible de revoir les hadiths de Bukhari argumentant que les hadith représente 75% de l’islam ».
Pourtant, suite au discours du prince saoudien, le cheikh Al Azhar avoue que le patrimoine religieux n’a pas de réponse aux défis de ce monde moderne. Et pour cela, a-t-dit, « nous nous devons de faire des recherches, d’étudier et de réformer le texte religieux en utilisant les moyens techniques et technologiques de notre époque.
Exactement ce à quoi ont toujours appelé les réformateurs comme islam Buhairi, Abdellah Nasser, Ahmed Abel Maher. Tous ces intellectuels qu’on a poursuivi en justice, certains ayant purgé des peines de prison comme Islam Buhairi ».
Au final, le clergé religieux n’a qu’un seul dieu : le pouvoir et l’argent ».
Traduit par l’auteur Mouna Bekkis pour Ma Revue De Presse DZ
“Avoir des relations sexuelles avec une chèvre durant le HADJ est Hallal”: Rachid Aylal révèle la fetwa 2387…
Faites ce que vous dites ci-dessus monsieur comme cela vous aurez une chevrette avec cet acte bestial dans un lieu saint.
Donnez des conseils sains au lieu d’abrutir les personnes saines avec vos paroles de débauches