« Un français a adoré la LOUBIA ». « Un danois émerveillé par la KARANTITA ». « Une américain évoque les merveilles d’Alger ».
Autant de titres qui font la Une des médias algériens émerveillés par l’impression de commentateurs étrangers ventant l’Algérie, ses « merveilleuses » et toutes ces belles choses qu’on peut y trouver. Sauf qu’il s’agit souvent d’influenceurs qui vendent des podcasts, souvent payés par des structures et des organismes du tourisme algériens. Des professionnels de la communication qui font juste leur boulot et qui émerveillent ces médias adolescents algériens heureux devant autant de considération…
La « médiocrité » dont font preuves les médias algériens dans le traitement de l’information était au centre du la dernière publication de l’auteur et journaliste Farid Alilat cette semaine sur sa page facebook.
Il écrit :
« Je ne comprends pas ces médias et sites dz qui tombent en pamoison et font des tartines dès qu’un touriste suisse, un blogueur belge ou une tiktokeuse norvégienne publient une vidéo pour s’extasier sur un plat de Loubia à rue Tanger, pour évoquer les charmes de Taghit ou tomber en admiration devant les plages de Tighremt. Ils ont besoin de ce regard des étrangers pour savoir que l’Algérie est un très beau ? Ils ont besoin autant que ça de cette reconnaissance du touriste étranger ? Le soft power du touriste étranger, c’est bien. Et ça dope le wantotrisme. En faire des tonnes, c’est gavant. «