À prés d’un mois du Ramadan, les prix commencent déjà à prendre leur envol, en l’absence de toute organisation, régulation ou contrôle du secteur du Commerce. Ainsi, les nouvelles de la mercuriale n’augurent rien de bon à la veille du mois sacré, si on en croit de nombreux internautes.
Chose surprenante, même les médias spécialisés dans la danse du ventre contre quelques publicités publiques ont du mal à le contredire, même en usant du discours nationaliste et religieux par lesquels ils expliquent la merveilleuse gouvernance de l’Algérie Nouvelle.
Ainsi, dans sa chronique du jour, le journaliste du quotidien, Le Soir d’Algérie, Maamar Farah, qui aurait mérité une meilleure fin de carrière, affirme que la tomate se vend à 180 DA, dans un pays où le SMIG est à 20.000 DA !
Il écrit : « Le matin, je me trouvais au marché. J’avais laissé la tomate à 100 dinars le kilogramme. Elle est à 180 ! »
La suite du billet reste à la hauteur de la dérive éthique et morale dans laquelle est plongé, Le Soir d’Algérie, tant le journaliste impute la faute aux commerçants, omettant de souligner l’archaïsme moyenâgeux dans lequel est plongé le secteur du Commerce depuis l’intronisation au sommet de ce département le ministre-prêcheur Kamel Rezig.
Laisser un commentaire