3 ans après son accès au pouvoir le président algérien, Abdelmadjid Tebooune découvre que les résultats de ses équipes sont désastreux, particulièrement le secteur qui touche directement le pouvoir d’achat des algériens, le département du Commerce.
Depuis la sortie médiatique du président de la république, via un article d’analyse de l’Agence Officielle APS, lundi 20 février, de nombreux articles médiatiques ont repris le relai et un nom ressort pour porter tout le poids du désastre : le ministre du Commerce, Kamel Rezig.
Dans son édition de ce jeudi 23 février 2023, le site TSA écrit : « M.Tebboune a moult fois répété, que ce soit lors de ses rencontres avec les walis ou à d’autres occasions (…), que la rationalisation des importations ne signifie pas leur blocage jusqu’à créer des pénuries et des hausses des prix, ou priver l’industrie et l’agriculture nationales des intrants nécessaires à leur bonne marche. »
« Lundi 20 février, il n’a fait que pousser un coup de gueule, exprimant son dépit de constater que certaines de ses instructions n’ont pas été comprises, n’ont pas été appliquées ou, au contraire, ont été « trop » appliquées », écrit le site, ajoutant « C’est vraisemblablement ce qui s’est passé avec la rationalisation des importations, voulue pour mettre fin à l’anarchie des surfacturations et des fuites de devises, mais qui a débouché sur le blocage et l’interdiction pure et simple de l’importation de certains produits qui ne devaient pas l’être. »
Et de conclure : « L’inflation actuelle (plus de 9% selon les chiffres officiels) est due à la conjoncture mondiale que l’on sait, mais il est indéniable qu’elle est aggravée par le manque de l’offre conséquemment à la fermeture du marché national aux produits étrangers.
C’est le cas des véhicules et de la pièce de rechange automobile, de la banane, de la pomme, de la viande rouge et d’autres produits essentiels aux citoyens.
Et quand les pénuries touchent les intrants industriels ou agricoles, c’est tout l’effort pour diversifier l’économie et booster la production nationale qui s’en trouve contrarié. »
Retraite dorée pour Rezig
commentant l’information sur sa page facebook, l’auteur et journaliste Mouna Bekkis écrit : « Quand tu mets des incompétents en poste, ils produisent de mauvais résultats. Tu t’attendais à quoi ? »
Que peut-il se passer ? Pour les internautes, « Rezig peut être limogé sans rendre le moindre compte et prendre sa retraite dorée dans sa belle villa ».
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