Âgée est malade, la mère d’Amira Bouraouia a été transférée à Annaba pour « interrogatoire ».
C’est ce que rapporte le journaliste Abdelkrim Zeghileche, ce dimanche 12 février, qui évoque les dernier rebondissement du feuilleton de ce début d’année en passe d’impacter les relations algéro-françaises.
Dans un post facebook, le journaliste écrit :
« La mère d’Amira Bouraoui a été transférée à Annaba pour interrogatoire par la gendarmerie nationale. »

Dans une seconde publication, le journaliste explique la convocation des autorités de la mère de la militante politique Amira Bouraoui, qui est également épouse du défunt Colonel Bouraoui, Directeur général de l’hôpital militaire Ain Nadja dans lequel il a exercé et maintenu son fonctionnement durant les années du terrorisme, quand tous les cadres, petits comme grands, prenaient la fuite vers… la France.
Il écrit :
« On en sait un peu plus sur l’histoire de James Bond. L’exfiltration secrète dont parle l’Agence de Presse est trés loin de la vérité. Amira Bouraoui a utilisé le passeport algérien de sa mère pour se rendre en Tunisie. Un passeport qu’elle a subtilisé sans que sa mère ne le sache ».

« Heureusement q’Amira Bouraoui n’est pas une terroriste »
Enfin, le même journaliste, revient sur la sortie du territoire nationale d’Amira Bouraoui, alors qu’elle était sous ISTN (interdiction de quitter le territoire nationale), en posant la question que les médias ont soigneusement zappé, voire occultée.
Il écrit :
« Tes frontières sont comme un tamis mon ami. C’est juste ça la vérité. L’incompétence en tout. La seule enquête à faire qu’il faut déclencher est au niveau du centre frontalier et pas la peine de cacher tes échecs derrière les services secrets français et des martiens.
Comme une personne supposée sous surveillance peut-elle se déplacer de la capitale jusqu’aux frontières tunisiennes et passent les frontières sans que personne ne s’en rende compte ? Heureusement qu’Amira Bouraoui n’est pas une terroriste et qu’elle ne trimbale pas sur elle des bombes… »
