
« Quand j’ai lu ce qu’ont écrit les quotidiens El Khabar, l’Expression et Echourouk je n’en revenais pas. J’ai circulé depuis tout ce temps avec James Bond, sans le savoir !! Si je considère El Khabar comme une torchon que pourrai-je dire des autres ! S’ils l’avaient laissé aller voir son fils normalement, elle serait partie et revenue et personne ne s’en serait rendu compte. »
C’est ce qu’écrit sur sa page facebook le journaliste et homme politique Abdelkrim Zeghileche en réponse aux nombreux médias qui ont commenté ce qu’ils qualifient d' »exfiltration », cette semaine, de la militante algérienne Dr Amira Bouroaui vers la France. Un pays dont elle a la nationalité et dans lequel se trouve son fils qu’elle voulait rejoindre.
Des articles dignes de la presse stalinienne, parlant de « complots » et de « barbouzes ». Des accusations auxquelles les articles n’apportent pas le début d’une preuve. Des écrits vides aux longues phrases formant de longs paragraphes pour finir par de longs et pénibles articles, signés et publiés.
A titre illustratif le journal l’Expression titre : « Les barbouzeries de la diplomatie française ». Un article de plus de 4300 mots signé par un certain Said Boucetta et qui en dit long sur l’état de médiocrité professionnelle comme de valeurs dans lequel baignent les médias algériens.