60 ans après son indépendance, l’Algérie, ce pays méditerranéen fait appel à une entreprise Qatarie, issue de l’émirat du désert dont la superficie ne dépasse pas la seule wilaya de Batna, pour manager le secteur du lait du pays, à travers l’entreprise BALADNA. Une ferme de 4 ans d’âge, créée en 2018 suite à la fermeture des frontières avec l’Arabie saoudite.
Et comme cette burlesque et triste annonce ne suffisait pas, le site TSA en a rajouté une ouche dans son édition d’hier jeudi 2 février. En effet, selon cette source, si l’argent est qatari, les vaches sont elles de race Holstein en provenance de Hongrie et tout le management de l’entreprise est Néerlandais et Irlandais. De plus, cette entreprise n’a fait ses preuves que sur un site 240 hectares (surface globale de la ferme) et devra s’occuper de la production et la distribution du lait à travers une superficie de 2.7 millions km2.
Et la question que pose de nombreux internautes : « Pourquoi l’Algérie ne fait-elle pas appel à l’expertise hollandaise et irlandaise et n’achète-t-pas des vaches hongroises elle-même au lieu de sous traiter avec les Qatarie en deuxième main ? »
Pour ces derniers, cette affaire ressemble étrangement à l’histoire du lait saoudien. Comme un remake du fameux contrat, très soutenu par le ministre du Commerce actuel Kamel Rezig, qui devait, en 2020 lier l’Algérie à l’entreprise saoudienne « El Marai ». Cette dernière s’est révélée une entreprise en faillite depuis fin 2019.
Tout ça me dégoûte…le peu d’honneur restant à été bafoué par cette caste de ripoux au pouvoir …