Dans un coup de gueule qui a suivi l’annonce de la mort du Dr Borsali Fella, SDF retrouvée morte de froid, cette semaine, sur un trottoir à Annaba, Dr Alia Ally Mokhtari psychiatre à l’EHS Errazi à Annaba a indiqué que l’établissement où il travaille « couvre environ 5 ou 6 Wilaya (Annaba, El taref, Souk ahas, Tebessa, Guelma et Oued Souf) ».
Sur sa page facebook, Dr Alia Ally Mokhtari écrit :
« Coup de gueule
C’est révoltant, une grande ville comme Annaba ne dispose pas d’un centre d’accueil spécialisée pour la prise en charge des jeunes malades souffrants de troubles mentaux et qui sont bien stabilisés ( Parce qu’il faut savoir que beaucoup des SDF sont des malades mentaux abandonnés par leurs familles pour différentes raisons, beaucoup d’autres eux sont perdus ou frappés d’amnésie chronique ou passagère, pour ce débarrasser de se problème).
L’excuse est toute trouvée : « Aw kayn Er Razi » (il y’a Er Razi, NDLR)
L’hôpital psychiatrique ER-Razi, comme son nom l’indique est une structure hospitalière qui prend en charge principalement les troubles mentaux sévères, ceux qui représentent un danger pour eux-mêmes et pour autrui, dans un but premier de protéger le malade et son entourage, et dans un deuxième temps, obtenir la stabilisation et permettre la réinsertion sociale et ou professionnel…
L’établissement dispose d’un certain nombre de lits « Bien précis » qui couvre environ 5 ou 6 Wilayas : (Annaba, El taref, Souk ahas, Tebessa, Guelma et Oued Souf)
Ce n’est ni un centre de transit, ni une structure d’hébergement. Déjà on ce moment presque 20 lits sont occupés par des patients stabilisés mais qui n’ont pas où aller car leur parents refusent de les récupérer, ou dont on ne connais pas le nom. »
Sur le Net : « 1 hôpital psychiatrique et 345 mosquées pour 6 wilayas »
Une intervention qui n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux. Les internautes n’ont, en effet, pas manqué de rappeler que les seules infrastructures notables érigées en quantité depuis l’indépendance de l’Algérie sont incontestablement les mosquées. Selon les chiffres disponibles l’Algérie compte plus de 20.000 mosquées réparties sur 58 wilayas comptant 1541 communes. Soit une moyenne de 13 mosquées par commune.
Ainsi, si un seul hôpital psychiatrique couvre 6 wilayas, ces dernières comptent 345 mosquées (ne sont pas comptabilisés les milliers de salles de prières).

L’Algérie compte ………….76000 mosquées et 127 autres sont programmées dans le budget 2023 . Dans moins de 10 ans , il n’y aura aucun médecin susceptible d’activer dans sa profession , seuls les Rakis auront une clientèle à foison dans des isoloirs à l’intérieur des mosquées . Extirper les boyaux sera chose facile pour une quelconque opération chirurgicale , sinon des récitals de psalmodies tirées de Fakihs sortis des instituts islamiques , meme les arrèts à la prière seront claironnés pendant les heures de travail et la vie s’arrètera quelques instants à l’image de Peshawar , Kaboul ou Kandahar ! Adieu la République ……………………qui ne sera qu’islamique .