À l’instar des affiches officielles des différentes manifestations sportives, artistiques ou autre célébration du 60e anniversaire de la révolution, toute référence amazigh est bannie de l’affiche officielle du championnat d’Afrique des nations CHAN qui doit se dérouler en Algérie ce mois de janvier.

Ainsi, en terme de langues, seules les langues arabe et anglaise ont été retenues, alors même que le Tamazight (écriture berbère) est inscrit dans la constitution comme deuxième langue en Algérie aux côtés de l’arabe, selon un amendement constitutionnel apporté début 2016, sous la présidence de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika (1999-2019).
Un phénomène qui s’installe en tradition qui sur les réseaux sociaux réjouit certains, notamment parmi la frange arabophiles et islamistes de la société, mais dénoncé par d’autres, notamment les Kabyles qui évoquent « un racisme institutionnalisé ».
A noter que ce phénomène de supression systématique de Tamazight et du drapeau Amazigh des différentes manifestations sportives, culturelles ou autre n’a fait l’objet d’aucune dénonciation de la part de l’instance officielle sensée être chargée de la promotion et de la défense de cette identité : Le Haut-Commissariat à l’Amazighité (HCA).
Je dirais tant mieux, le drapeau Amazigh n’est pas fait pour les sales tronches religieuses d’un autre âge