Taux de change du 10 décembre 2022
Square Port Said
Pour ce samedi 10 décembre 2022, au niveau du marché noir des devises du square Port-Saïd, l’Euro s’échange à l’achat contre 216 dinars et 218 dinars à la vente. Le Dollar, pour sa part, s’échange à l’achat contre 205 dinars et 207 dinars à la vente.
Cours officiel
Tableau du cours officiel des devises de La Banque d’Algérie.
Taux de change / Euro – Dollar
Ce samedi, 1 euro s’échange contre 1 dollar.
– Marché du Pétrole –
Cours du Brent
Les cours du pétrole ont terminé la semaine sous la barre des 80$. A la clôture vendredi le Brent a perdu 0.06% à 76.10 $.
– L’actualité du Marché Financier –
Le pétrole WTI, toujours en baisse, frôle les 70 dollars le baril

Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI), variété américaine de référence, a poursuivi sa dégringolade vendredi et frôlé le seuil symbolique de 70 dollars, qu’il n’a plus franchi depuis près d’un an.
Sur la séance, après être descendu jusqu’à 70,08 dollars, le WTI pour livraison en janvier a lâché 0,61%, pour clôturer à 71,02 dollars. Quant au baril de Brent de la mer du Nord, avec échéance en février, il a enregistré un nouveau plus bas de l’année, à 75,11 dollars, et cédé 0,06%, pour finir à 76,10 dollars.
Depuis le début de la semaine, les nouvelles théoriquement favorables à une ascension des cours se sont succédées, sans parvenir néanmoins à arrêter la chute de l’or noir.
Les prix avaient initialement démarré en hausse vendredi, stimulés par des déclarations du président russe Vladimir Poutine, qui a dit envisager « une éventuelle réduction de la production si nécessaire« .
Mais ils se sont rapidement essoufflés, pour signer une sixième séance de repli consécutive.
En une semaine, le WTI a perdu plus de 12% de sa valeur, tout comme le Brent.
« C’est une déroute totale« , a commenté Matt Smith, de Kpler, pour qui « il semble qu’on s’apprête à tester les 70 dollars » pour le WTI.
Le marché avait espéré, en vain, un rebond aux abords de 72 dollars, niveau fixé par le président américain Joe Biden pour commencer à reconstituer les réserves stratégiques, qui ont fondu de 234 millions de barils depuis début septembre 2021.
Pour Edward Moya, d’Oanda, le marché reste obnubilé par l’affaiblissement de l’offre, à l’approche d’une possible récession.
Loin de s’enthousiasmer, comme imaginé initialement, au sujet de l’assouplissement des restrictions sanitaires en Chine, les traders y voient le risque « d’une congestion du système de santé » chinois, selon l’analyste, qui affecterait l’activité économique et la demande de pétrole.
Pour Matt Smith, le marché ne se préoccupe pas uniquement de la demande de brut, mais aussi des produits raffinés.
Depuis plusieurs mois, les craintes d’une offre de gazole insuffisante avaient contribué à la résistance des cours.
Mais les derniers chiffres américains et européens montrent que la demande n’est pas au rendez-vous, alors même que les raffineries tournent à plein régime.
Rien, à court terme, ne semble à même de renverser la tendance qui entraîne les cours irrésistiblement vers le bas.
« Cela laisse à penser que l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) va intervenir dans un avenir proche » et réduire sa production, anticipe Matt Smith.
Ma Revue De Presse DZ avec AFP