Avec les marocains, les tunisiens présents au Qatar pour soutenir leur équipe nationale ne manquent de marquer leur identité Amazighs à travers des tenues, des chants, des poèmes et surtout le drapeau identitaire Amazighs attaché au drapeau national de leur pays.
Une fierté que ne partagent pas les algériens, tant la haine envers les amazighs concrétisée par un programme baptisé « Zéro Kabyle » poursuit son chemin. Ainsi, outre l’exclusion de l’écriture en Amazigh (Tamazight) de la majorités des institutions, des nouveaux billets de banque et même des événements sportifs et culturels, c’est au niveau de l’école que cette haine continue à se déverser.
Dans une publication sur sa page facebook, le 21 novembre, le cinéaste Bachir Derrais relaie un document de l’association de parents d’élèves de l’école primaire « Le Martyr Abdelkrim Feras » à Sétif. Cette association interpelle directeur de l’éducation avec comme objet : « Demande d’exemption de l’enseignement de la langue Amazigh qui n’est pas généralisée »
Bachir Derrais commente
Le cinéaste accompagne sa publication d’un commentaire. Il écrit :
« Ce genre de correspondance s’étale pratiquement à toutes les wilayas d’Algérie : les associations des parents d’élèves ne veulent pas que leurs enfants étudient Tamazighte à l’école. Or dans la constitution l’article 4 dit que Tamazighte est une langue officielle.
Devant le refus des algériens d’étudier la langue originelle de l’Afrique du Nord, leur langue. Que feront les hautes autorités du pays ? Pourront-ils imposer cette langue à tous les Algériens ?
Vont-ils changer la constitution et abroger cet article avec tous les risques et les conséquences qui vont suivre ? »