Taux de change du 22 novembre 2022
Square Port Said
Pour ce mardi 22 novembre 2022, au niveau du marché noir des devises du square Port-Saïd, l’Euro s’échange à l’achat contre 217 dinars et 219 dinars à la vente. Le Dollar, pour sa part, s’échange à l’achat contre 212 dinars et 214 dinars à la vente.
Cours officiel
Au niveau du marché officiel, l’Euro s’échange contre 142.73 DA à l’achat et 142.80 DA à la vente. Le dollar américain, de son côté, s’échange contre 139.08 DA à l’achat et 139.10 DA à la vente.
Taux de change / Euro – Dollar
Ce mardi vers 11H33 (GMT), 1 euro s’échange contre 1 dollar.
– Marché du Pétrole –
Cours du Brent
Les cours du pétrole étaient en recul, hier lundi. A la clôture le Brent a perdu 0,19% à 87,45 $.
Ce mardi vers 11H57 (GMT), le Brent s’affiche à 88.18 $, en hausse de 0.83%.

– L’actualité du Marché Financier –
Hyper volatil, le pétrole chute puis se stabilise

Les cours du pétrole ont terminé quasi stables lundi, après une chute vertigineuse dans la journée au fil des rumeurs sur une éventuelle augmentation de la production de l’Opep+, ensuite franchement démentie par l’Arabie saoudite.
Le prix du baril de Brent, pour livraison en janvier, a conclu en repli de 0,19%, à 87,45 dollars.
Plombé par la perspective d’une demande morose, après un décès lié au Covid-19 en Chine, le cours du Brent avait lâché en journée jusqu’à plus de 5% à moins de 83 dollars, emporté également par des informations du Wall Street Journal évoquant une éventuelle augmentation de la production de la part de l’Arabie saoudite et de l’OPEP+.
De même, le cours du West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en décembre, a cédé jusqu’à 5,66% à 75,55 dollars, avant de récupérer quasiment tout le terrain perdu en quelques heures pour clôturer à 79,73 dollars (-0,43%).
« On a terminé quasiment au niveau où on avait démarré après une chute de plus de 5%« , a résumé Matt Smith, analyste pour Kpler.
L’information qui a fait plonger les prix
En séance, les cours ont plongé à leur plus bas depuis janvier, à la suite de ces informations de presse indiquant que l’OPEP+ s’apprêtait à discuter d’une hausse de production d’un demi-million de barils par jour.
Et cela lors de la prochaine réunion du cartel le 4 décembre, à la veille de la mise en place des sanctions européennes sur le pétrole russe.
Ce geste aurait été interprété comme un assouplissement des relations entre États-Unis et Arabie saoudite, alors que Washington a fait valoir jeudi que le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, par son statut, devrait bénéficier d’une immunité lui évitant des poursuites aux États-Unis pour le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Mais les prix ont viré de bord et rapidement regagné le terrain perdu lorsque le royaume saoudien a clairement réfuté ces informations sur une hausse de la production.Le ministre de l’Energie saoudien, Abdel Aziz ben Salmane, a « démenti catégoriquement » cette information, selon l’agence de presse officielle saoudienne Spa.
« Il est bien connu, et ce n’est un secret pour personne, que l’OPEP+ ne discute d’aucune décision avant ses réunions« , a déclaré le prince Abdel Aziz.
Le ministre saoudien a vigoureusement réitéré l’engagement d’une diminution de la production décidée en octobre.
« La réduction actuelle de 2 millions de barils par jour par l’OPEP+ reste en vigueur jusqu’à fin 2023. Et s’il est nécessaire de prendre des mesures comme réduire la production pour équilibrer l’offre et la demande, nous sommes toujours prêts à intervenir« , a-t-il affirmé.
« Nous avons assisté à une volatilité extrême !« , a souligné Matt Smith de Kpler, relevant en outre que cette semaine écourtée de Thanksgiving aux Etats-Unis promettait des échanges très légers qui exagèrent les mouvements erratiques.
Mais selon l’analyste, « la rumeur elle-même » d’une hausse de la production « ne faisait pas tellement sens alors que l’OPEP et l’Arabie saoudite ont au contraire cherché à soutenir les prix ces derniers mois et veulent, pour des raisons budgétaires, conserver un prix du baril proche de 90 dollars« .
Le cartel avait décidé, en octobre, de réduire sa production de deux millions de barils par jour à partir de novembre pour soutenir les cours.
Ma Revue De Presse DZ avec AFP