Un prénom amazigh a encore une fois été refusé dans une mairie en Algérie. Cela se passe au niveau de la commune de Mdina Jdida, à Oran, où l’inscription d’un nouveau-né a été refusée à un père. Ce dernier voulait donner à sa fille le prénom de la Reine Berbère : Dyhia.
Dans une publication facebook, hier samedi 19 novembre, le journaliste de Berbère TV, Hamou Merzouk écrit :

Le journaliste a conseillé à l’intéressé de prendre attache avec le Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA) qui a « l’habitude de prendre en charge ce genre de cas », a-t-il écrit en réponse à la sollicitation.
Il fait noter que ce n’est pas la première fois qu’une telle situation est enregistrée en Algérie. En effet, plusieurs pères et mères de famille se sont vus refuser d’inscrire leurs enfants portant des noms amazighs dans diverses wilayas à travers le pays. Toutefois, pour ceux qui ont eu le bras assez long, l’administration a toujours fini par lâcher du lest face à la pression exercée sur elle et l’intervention d’acteurs politiques et le HCA.
Ce dimanche 20 novembre, le journaliste de Berbère TV annonce sur sa page facebook que cette mairie dépendant d’Oran, une ville qui s’est illustrée ces derniers mois par un racisme ouvert envers la population Amazigh, particulièrement les Kabyles, a fini par accepter le prénom.
Il écrit :
« Heureux du dénouement administratif, Lahlou Bourouf, résidant dans la commune mdina jdida (Oran) vient de m’annoncer la nouvelle. Sa fille portant le prénom de Dihya est officiellement inscrite sur les registres de l’état civil. »
Rappelons que cette semaine encore, un enseignant de langue Berbère (Tamazight) dans un lycée témoignait sur le calvaire que lui faisait subir les responsables de l’éducation d’Oran.
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