Tout a commencé par un simple post Facebook dénonçant l’acharnement subit par un enseignant de Tamazight, exerçant dans la wilaya d’Annaba (Nord-est de l’Algérie).
Dans son édition de ce mardi 15 novembre le site L’Avant-Garde rapporte le témoignage d’un enseignant de langue Amazigh au sein de l’école primaire « Rizi Amar » dans la wilaya d’Annaba. «Je souffrais de marginalisation et d’intimidation durant quatre longues années, tout en étant contrains d’être présent à l’école malgré le fait que le syndicat (UNPEF) ait réussi à vider ma classe de ses élèves. Ma demande de sortie pour un autre poste en dehors d’Annaba a été rejetée. Mon salaire n’est pas stable, au point d’en être privé pendant plusieurs mois, contrairement à ce que publiait le représentant syndicaliste sur les réseaux sociaux !»
Selon la même source, lâché par sa tutelle et le harcèlement devenant insupportable, l’enseignant a dû démissionner de son poste de travail.
Ainsi, rapporte le site, durant l’année scolaire 2017/2018, un poste financier a été accordé à l’école « Rizi Amar » accompagné d’une enveloppe financière afin d’enseigner la langue Tamazight. Tout allait pour le mieux, jusqu’au mois de décembre 2017, lorsque l’enseignante de Tamazight a été remplacée par un autre enseignant suite à des menaces de fermeture des sections Amazigh par le tuteur de deux fillettes, membre du syndicat UNPEF, alors qu’elles n’étaient même pas inscrites au cours de Tamazight.
Depuis lors, sont apparus périodiquement des attaques et autres harcèlements sur les réseaux sociaux à destination de l’enseignement de Tamazight.
«Dés le 4 juillet 2022, avant même la rentrée des classes prévue pour l’année 2022/2023, le représentant du syndicat UNPEF au niveau de la wilaya d’Annaba, n’a cessé de mener une guerre sans nom contre l’enseignement de la langue Amazigh en incitant les parents d’élèves à désinscrire leurs enfants des cours en Tamazight et en menaçant d’entamer des grèves», confie une enseignante qui souhaite garder l’anonymat.
UNPEF : Annaba, Djelfa, Tipaza, Blida…
Le site indique que ce simple post facebook, de cet enseignant a délié les langues et les témoignages pleuvent pour dénoncer des situations similaires à travers plusieurs villes du pays.
« D’Annaba, à Djelfa, en passant par Tipaza, Blida et Boumerdes, tous les témoignages sont unanimes : Harcèlements, dénigrements, intimidations et incitations à la grève pour faire barrage à l’enseignement de Tamazight », écrit le site.
A la manœuvre de ces agissements, des syndicats proches de la mouvance islamiste, qui exercent « des pressions sur l’enseignement scolaire et mènent des campagnes sur les réseaux sociaux pour la suppression de l’enseignement de la langue amazigh ».
En avant garde de ces syndicats : L’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF).
Dans un entretien accordé à l’avant-garde, une ex-directrice confie : «après avoir déposé plainte contre le représentant du syndicat UNPEF, qui me diffamait à travers des posts Fecebook en tant que directrice de l’école, j’ai été interpellée dans la rue et menacée par ses amis pour retirer la plainte (…) lorsque j’ai sollicité la directrice de l’éducation nationale, dans l’espoir qu’elle intervienne en ma faveur afin de me protéger, elle m’avait répondu que c’était une affaire personnelle». «Ce même représentant syndicaliste, a continué à me diffamer à travers les réseaux sociaux, ses relais médiatiques et au sein même de l’établissement scolaire, jusqu’à ce que je sois transférée à une autre école à la date du 16 Octobre 2022», confie encore l’ex-directrice.
TAMAZIGHT est trop noble pour vous espèces de raclures d’aliénés mentaux et civilisationnels, restez ce que vous êtes, c’est à dire ce que les vrais arabes vous dénient de l’être, vous êtes à plaindre pauvres cons