Le procureur de la république près le tribunal de Sidi M’hamed (pôle pénal financier et économique) a requis 55 ans de prison ferme à partager entre l’ex-SG de la centrale syndicale UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd et ses trois fils, Hanafi, Djamil et Ramine.
Ainsi, pour Abdelmadjid Sidi Saïd le procureur de la république a requis 15 ans de prison ferme et une amende 8 millions de dinars. L’ex-homme fort de l’UGTA et homme lige des Bouteflika (73 ans) qui était à la barre dans la matinée hier lundi 7 novembre 2022, comparaissait, pour raison de santé, par visioconférence, à partir de son lieu de détention, devait répondre des chefs d’inculpation de trafic d’influence, de blanchiment d’argent et d’octroi d’indus avantages au même titre que ses trois enfants dont deux, Hanafi et Djamil, étaient présents au procès.
Le représentant du parquet a requis des peines de réclusion ferme de 12 ans contre Hanafi Sidi Saïd et de 10 ans contre son frère Djamil. Le troisième, Ramine, en fuite, encourt la peine de 18 ans de prison ferme assortie d’un mandat d’arrêt international.
Par ailleurs, le parquet a également réclamé le paiement d’une amende de 32 millions de dinars par les trois sociétés privées appartenant à deux enfants de Sidi Saïd, Hanafi et Ramine ainsi que la confiscation de leurs biens mobiliers et immobiliers.
Poursuivis dans la même affaire, Ahmed Choudar, ancien Pdg de Mobilis, encourt la peine de cinq ans de prison ferme. Des peines de réclusion ont été réclamées contre d’autres cadres de l’opérateur public de la téléphonie mobile. Une condamnation de 6 ans de prison a été requise également contre trois anciens responsables de la mutuelle des travailleurs pétroliers.