Alors que le discours du gouvernement fait état d’une volonté d’encourager les start-up, le journaliste et homme politique Abdelkrim Zeghileche, qui relaye des affirmations du Syndicat National des Taxis ( SNTT d’Oran), rapporte que les rares start-up qui enregistrent des résultats et créent des emplois en Algérie sont tout bonnement… interdites par les autorités !
Le journaliste écrit sur sa page facebook :

Abdelkrim Zeghileche : « La dernière trouvaille : Les applications VTC (comme Yassir) sont interdites en Algérie! ! Et ils parlent de start-up!
Le SNTT d’Oran confirme
Notons que le syndicat national des taxis (Wilaya Oran) a publié sur sa page facebook, hier samedi 5 novembre, un post dans lequel il annonce que « Le syndicat national des taxis UGTA-SNTT a saisi le ministére du commerce afin de fermer les sièges des satrt-up exerçant dans le VTC ».

Yassir : 40.000 emplois indirects !
Pour ne citer que la plus connue des VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) en Algérie, Yassir, cette dernière est arrivée à se hisser au rang de start-up d’envergure. Yassir fournissait jusqu’ici des services de taxis et de livraison alimentaire.
Cette start-up, s’est imposée en Algérie en à peine cinq ans. Elle est même partie à la conquête des marchés tunisiens et marocains, devenant une entreprise régionale d’envergure. L’ambition des deux ingénieurs algériens Noureddine Tayebi et Mehdi Yettou, ses fondateurs, est, selon leurs dires, « le marché mondial ».
Ces derniers ont d’ailleurs réussi un joli coup fin 2021. Ils ont, en effet, levé des fonds auprès d’investisseurs américains afin de financer l’expansion de Yassir à l’international.
En avril 2022, la presse rapportait que « Depuis son lancement, Yassir a généré plus de 40 000 emplois indirects (chauffeurs et livreurs) et enregistre « une progression exponentielle de 20 à 40% de son chiffre d’affaires mensuel ».