Les raccourcis et la volonté de cacher la réalité veut que c’est la raison économique qui pousse à l’immigration légale ou clandestine. Pourtant quitter et fuir l’Algérie est souvent plus motivé par l’environnement anxiogène et étouffant dans lequel vivent les algériens et particulièrement les jeunes. Ainsi, au nom de valeurs religieuses, les salles de cinéma ont été fermées, les bars et bistrots transformés en kiosques à thé et « kalbelouz », les couples doivent présenter un livret de famille pour un peu d’intimité dans un hôtel ou accéder à une pizzeria. La panoplie de ce qui est HARAM s’étend à l’infinie dans l’Algérie de la religiosité institutionnalisée !
Ce jeudi 3 novembre, c’est le cas d’un joueur de football qui a fait les beau jours de plusieurs clubs du championnat algérien, Karim Baïtèche qi fait la Une de plusieurs sites d’information.
A 31 ans seulement, Karim Baïtèche a décidé de mettre un terme à sa carrière. Formé à l’USMA, il a été promu en équipe séniore en 2013 par l’entraineur français Rolland Courbis. Un talentueux gaucher que les observateurs voyaient déjà dans les plus grands clubs européens.
Il restera pourtant en Algérie. Deux titres de championnat, une supercoupe d’Algérie ou encore finaliste de la ligue des champions africaine en 2015, ce prodige qui est passé par le CSC, la JSK, l’USMH, la JSMB, ou encore le RC Kouba en 2020, a décidé, sans préavis de raccrocher.
A notre que Karim Baïtèche n’est pas le seul footballeur à avoir choisi l’immigration clandestine pour quitter l’Algérie. On peut ainsi également citer l’ancien gardien de but international Réda Bessayeh.
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