Mardi 26 octobre, « des représentants du réseau social Meta (Facebook) la société « Meta » conduite par M. Kojo Boiké, Vice-Président des Politiques Publiques auprès des Gouvernements pour l’Afrique, le Moyen-Orient et la Turquie » ont été reçu par les autorités algériennes.

Selon le site Maghreb Émergent qui rapporte l’information, ce jeudi 27 octobre, « il s’agit de la première rencontre entre l’exécutif algérien avec des représentants du géant mondial de l’internet et des réseaux sociaux ».
Selon le communiqué de la présidence de la république, la réunion qui s’est tenue à la présidence en présence, du président algérien et du ministre de l’Économie de la connaissance et des startups, a été « l’occasion de s’informer sur les capacités de l’Algérie dans l’utilisation des technologies modernes, garantissant la liberté d’expression loin des discours de haine, des calomnies et des insultes ».
Les détails de cette rencontre ne sont pas communiqués, mis à part, la mise « en exergue des capacités d’infrastructure de l’Algérie, notamment le réseau de la fibre optique, et le développement rapide des startups, ce qui crée des opportunités de réussite dans les domaines de l’investissement et de la promotion de plusieurs secteurs de services ».
La question de la liberté d’expression ?
En revanche, Maghreb Emergent souligne que « sur la question des libertés et précisément, la liberté d’expression, évoquée dans le communiqué de la présidence, il faut rappeler que le réseau social est devenu, en Algérie, un des rares moyens d’expression politique et sociale, en raison de la fermeture des espaces d’expression libre (télévision, radios, journaux) ».
Le site rappelle également qu’actuellement, des dizaines de citoyens sont poursuivi en justice et condamnés à de lourdes peines, pour avoir exprimé leur opinion politique sur Facebook.
Business avant les libertés…
A ce stade de l’information rendue publique, le drame des jeunes emprisonnés pour des publications ou commentaires sur le réseaux social facebook, ne semble pas avoir été à l’ordre du jour de cette rencontre.
A ce sujet, dans une publication sur sa page facebook hier mercredi 26 octobre, le Comité National pour la Libération des Détenus – CNLD, rapporte que la jeune Wissem Sefouane emprisonnée et poursuivie pour des publications facebook a été transféré de la prison de Bouira vers celle de Koléa, wilaya de Tipaza. Ce qui l’éloigne de prés de 180 Km de ses proches.
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