Lors d’une intervention en marge d’une commission technique, cette semaine, le président de la fédération algérienne de tennis, Mohamed Sofiane Yousfi, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour qualifier le milieu du Tennis en Algérie. Mais c’est surtout le parallèle qu’il a fait avec le monde football qui fâché les hautes instances du sport.
Mohamed Sofiane Yousfi : « J’ai découvert un niveau lamentable en termes de comportements dans la famille du tennis… Ça me désole parce que je pensais que c’était beaucoup plus au football qu’il y avait de la voyoucratie ».
Ainsi, suite à cette intervention, le site Algérie 360 rapporte que le ministère de la jeunesse et des sports a pris la décision de suspendre le président de la fédération algérienne à titre conservatoire. Il est, selon la même source, « interdit de toute activité relative au sport avant de comparaître devant la commission de discipline et d’éthique du comité olympique algérien ».
« Les déclarations provocatrices du président de la fédération algérienne du tennis en l’encontre de la famille sportive du tennis et du football, lors de la réunion technique tenue jeudi le 13 octobre 2022, est un comportement qui va à l’encontre des valeurs du sport et ce, conformément à l’article 8 du décret exécutif numéro 16-153 établi le 16 Chabane 1437 correspondant au 23 mai 2016 fixant les dispositions statutaires relatives aux dirigeants sportifs bénévoles élus ». Lit-t-on au début du communiqué du MJS, publié hier dimanche le 17 octobre.
« Ainsi, le président du ministère de la jeunesse et des sports, Abderrazak Sebgag, décide de suspendre le président de la FAT à titre conservatoire de toutes les activités relatives au sporte. Et ce, conformément l’article 217 de la loi 13-05 établi le 23 juillet 2013, avant de comparaître devant la commission de discipline et d’éthique du comité olympique algérien ». Ajoute le MJS.
Le site indique, enfin, que Mohamed Sofiane Yousfi « risque même une radiation à vie », d’autant que plusieurs athlètes se sont plaints ».
Quand la voyoucratie est préférée à la méritocratie, c’est qu’il ne reste plus de sport, juste dans la forme, mais rien dans le fond, les gens qui gèrent les affaires publiques en algérie sont tous des proxénètes affairistes et à tous les niveaux, à commencer par les plus hautes autorités de ce pays