Taux de change du 13 octobre 2022
Square Port Said
Pour ce jeudi 13 octobre 2022, au niveau du marché noir des devises du square Port-Saïd, 1 Euro s’échange à l’achat contre 213 dinars et 214.5 dinars à la vente. 1 Dollar, quant à lui, s’échange à l’achat contre 218 dinars et 220 dinars à la vente.
Cours officiel
Au niveau du marché officiel, l’Euro s’échange contre 136.09 DA à l’achat et 136.14 DA à la vente. Le dollar américain, de son côté, s’échange contre 140.29 DA à l’achat et 140.30 DA à la vente.
Taux de change / Euro – Dollar
Ce jeudi vers 11H57 (GMT), 1 euro s’échange contre 0.97 dollar.
– Marché du Pétrole –
Cours du Brent
Les cours du pétrole reculaient, hier mercredi. A la clôture, le Brent a perdu 1.91% à 92.45 $.
Ce jeudi vers 11H53 (GMT), le Brent s’affiche à 92.55 $, en hausse de 0.11%.

– L’actualité du Marché Financier –
Le pétrole poursuit son repli, effrayé par l’inflation et son impact sur la demande

Les cours du pétrole ont enchaîné une troisième séance de baisse consécutive mercredi, étouffés par la pression persistante de l’inflation et son impact sur la demande mondiale d’or noir.
Ainsi, le prix du baril de Brent pour livraison en décembre a reculé de 1,91%, pour clôturer à 92,45 dollars. Celui du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en novembre, a perdu 2,32%, à 87,27 dollars.
Ces indicateurs américains qui renverse la tendance
Les cours étaient partis ostensiblement dans le vert en première partie de séance, avant que la publication d’un indicateur américain ne renverse la tendance.
Les prix à la production ont augmenté de 0,4% sur un mois en septembre aux Etats-Unis. Soit davantage que les 0,2% attendus par les économistes. « Cela ne va faire que renforcer la résolution de la Fed (banque centrale américaine) à monter ses taux de 1,25 point de pourcentage d’ici la fin de l’année« , ont réagi les économistes d’Oxford Economics, ce qui porterait la fourchette de taux entre 4,25% et 4,50%.
La perspective d’une poursuite du resserrement monétaire brutal de la Fed fait craindre pour la trajectoire de l’économie américaine et mondiale.
Les banquiers centraux « insistent sur le fait qu’ils vont rester agressifs (sur le plan monétaire). Ce qui va contracter la demande de brut pour faire de l’essence et du gazole« , a expliqué Robert Yawger, de Mizuho.
« Tout est lié aux craintes de récession« , selon l’analyste. Il prévient que si l’indice de prix à la consommation américain CPI, attendu jeudi, ressortait lui aussi au-dessus des attentes, « ce pourrait être la même chose (pour les cours), avec un point d’exclamation« .
Pour Sophie Lund-Yates, d’Hargreaves Lansdown, la révision en baisse de l’estimation de croissance mondiale pour 2023 du Fonds monétaire international (FMI), de 2,9% à 2,7%, « a injecté de la peur sur le marché du pétrole, une récession garantissant une réduction de la demande d’or noir« .
L’OPEP+ revoit ses prévisions
La mélodie a été reprise par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a abaissé, qui a abaissé de 500.000 barils par jour sa prévision de croissance de la demande de brut pour 2022 et de près de 400.000 barils pour 2023.
Pour justifier cette révision, l’Opep a mentionné la politique zéro-Covid de la Chine, les « défis économiques » auxquels fait face l’Europe et « des pressions inflationnistes dans d’autres économies ».
« Sur une échelle de dix ans, les prix du pétrole sont encore raisonnablement élevés, en particulier si on les compare avec les points bas de la pandémie« , a rappelé Sophie Lund-Yates. Dès lors, selon l’analyste, « il reste encore beaucoup de chemin avant d’atteindre un plancher » pour les cours.
Ma Revue De Presse DZ avec AFP