L’ancien patron de l’aéroport international d’Alger, Tahar Allache risque jusqu’à 15 ans de prison ferme et une amende.
C’est la peine qui été requise, dimanche 9 octobre, par le procureur près la Cour d’Alger. Il s’agit, en fait, de la même peine requise contre lui lors du procès qui s’est tenu, le mois de juin dernier, au niveau du pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed (Alger). Finalement, le mis en cause avait écopé de 8 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars.
Tahar Allache qui a été limogé de son poste le 31 mai dernier, après 15 ans de service, est poursuivi dans une affaire de corruption. Il est accusé notamment dans le cadre de la réalisation de la nouvelle aérogare internationale d’Alger. Un projet qui avait couté des milliards au trésor public. Le tribunal avait retenu comme chefs d’inculpation: « Dilapidation de deniers publics, abus de fonction et passation de marchés contraires à la réglementation ».
Tahar Allache plaide non coupable
Lors de son premier procès, il a pourtant nié toutes les accusations retenues contre lui, affirmant qu’il avait respecté la réglementation et la procédure administrative avant l’octroi du marché portant la réalisation dudit projet. Il avait également soutenu qu’il avait associé toutes les parties concernées dans les tractations et les décisions prises.
Notons que Tahar Allache n’est pas le seul cadre de la structure aéroportuaire d’Alger à être poursuivi dans cette affaire. D’autres fonctionnaires ont également comparu dans le cadre du même procès. Des peines allant de 3 à 6 ans de prison ferme ont été retenues contre eux, a rapporté le journal arabophone Ennahar dimanche 9 octobre.
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