Après plusieurs reports, la présidente du parti islamiste (PEP), a été jugée ce mercredi 5 octobre pour « atteinte à l’intégrité du territoire national » et « diffusion de publications pouvant nuire à l’intérêt du pays », rapporte la presse.
Selon ce que rapporte le site Ennahar Online, le procureur de la République a requis deux ans de prison ferme et 50.000 dinars d’amende contre Naima Salhi qui s’est distinguée par des attaques racistes et haineuses contre la Kabylie et la population Kabyle.
Ce procès a eu lieu après une plainte déposée en juin 2019 par deux avocats Kader Houali et Sofiane Dekkal et le militant politique Salim Chait pour « incitation à la haine raciale » et « appel au meurtre ».
Devant le juge, les plaignants ont indiqué avoir porté plainte contre Naima Salhi après que cette dernière ait traité dans des posts sur les réseaux sociaux, les Kabyles comme des « zouaves », et « porté atteinte à des symboles de l’État algérien » comme le colonel Amirouche, Abane Ramdane et Krim Belkacem, selon la même source.
Les plaignants ont expliqué aussi que Naima Salhi a tenté de « semer la division » en Algérie, et qu’ils disposaient de 24 vidéos prouvant leurs accusations. Ils ont soutenu qu’ils ont décidé de porter plainte pour éteindre le feu de la fitna sur les réseaux sociaux.
« Mon compte a été piraté et j’aime les Kabyles »
De son côté, Naima Salhi a plaidé non coupable, rejetant les accusations portées contre elle. Pour se défendre et justifier ses attaques haineuses contre la Kabylie, elle a expliqué qu’elle visait les membres du Mak (mouvement pour l’autonomie de la Kabylie classé terroriste par le pouvoir algérien. Elle également soutenu que la page Facebook de son parti avait été piratée. Devant le juge, elle a expliqué que certains posts lui ont été faussement attribués, ne manquant pas d’affirmait qu’elle aimait les kabyles et que plusieurs membres de sa famille son originaire de Kabylie.
Sur les réseaux sociaux, le sujet ne semble pas emballer grand monde. Pour l’internaute Assia Ténéré : « Avec cette Justice, elle va surement écoper du minimum avec sursis, elle peut même être acquittée ».
La montagne finira par accoucher d’une petite larve pour ne pas dire d’une petite souris, connaissant la justice de ce bled, elle risque de finir par être désignée comme ambassadeur d’un pays sinistre à son image