Rares sont les intellectuels algériens ou personnalités publiques qui osent dire les vérités qui dérangent ou qui pourraient heurter la frange islamiste de la société. L’annone du décès, hier mardi 26 septembre de l’homme de religion, qui aura par ses fetwas envoyé des dizaines de milliers de jeunes musulmans au jihad, en Algérie, en Syrie, en Libye, est suivie ce mercredi encore par une avalanche de condoléances sur les réseaux sociaux comme sur les chaînes de télévision et la presse. Ce qui crée une tension des plus palpables au sein des internautes, notamment sue facebook.
Il en est un pourtant un qui déroge à cette règle et qui se démarque de ce troupeau d’hypocrites. Ainsi, sur sa page facebook, l’islamologue Said Djabelkhir explique pourquoi il ne présente pas de condoléances à ce cheikh.
Il écrit :

Said Djabelkhir : « Je déteste l’hypocrisie. Et c’est pour cela que je ne peux pas respecter à celui qui a dit « Faradj Fouda mérite la mort » et qui a passé sa vie à appeler à tuer untel ou untel et je prends la responsabilité de répondre devant dieu de l’acte de verser son sang ».
Fetwa d’Al Azhar du 3 Juin 1992
Rappelons que Faraj Fouda est un écrivain, chroniqueur et militant des droits de l’homme égyptien. Le 3 juin 1992, un conseil d’oulémas de l’université al-Azhar l’accuse de blasphème et adopte une fatwa l’accusant d’être un « ennemi de l’islam ».
Cinq jours plus tard, Faraj Fouda est assassiné par des extrémistes islamistes. Le groupe Gamaa al-Islamiya revendique l’assassinat en se référant à la fatwa d’al-Azhar et en le justifiant par la prétendue apostasie de Faraj Fouda et son refus de l’instauration de la charia.
Lors du procès des assassins, l’influent intellectuel Mohammed al-Ghazali a déclaré qu’il n’est pas mal de tuer un apostat. Le cheikh Youssef Al Qardaoui avait soutenu la fetwa en indiquant que « Faradj Fouda mérite d’être tué ».
Qu’il aille en enfer ce chien El Qaradaoui ! J’irais un jour ………………….pisser sur sa tombe