Cours des Devises et du Pétrole du 24 septembre 2022

Taux de change du 24 septembre 2022

Square Port Said 

Pour ce samedi 24 septembre 2022, l’inimaginable s’est produit au niveau du marché noir des devises du square Port-Saïd. En effet, le dollar se vend plus cher que l’Euro. Ainsi, l’Euro s’échange contre 209 dinars à l’achat et 211 dinars à la vente. Le Dollar, s’échange quant à lui contre 212 dinars à l’achat et 214 dinars à la vente.

Cours officiel 

Tableau du cours officiel des devises de La Banque d’Algérie.

Taux de change / Euro – Dollar

Pour ce samedi, vers 12H14 (GMT), 1 euro s’échange contre 0.96 dollar.

– Marché du Pétrole –

Cours du Brent 

Les cours du pétrole ont dégringolé à leur plus bas niveau depuis plusieurs mois, hier vendredi. A la clôture, le Brent a perdu 4,76 % à, 86,15 dollars.

 L’actualité du Marché Financier 

Le pétrole dégringole avec les craintes de récession, le WTI sous 80 dollars

Les cours du pétrole brut dévissaient vendredi, le WTI coté à New York plongeant sous 80 dollars le baril pour la première fois depuis janvier, plombé par le rouleau-compresseur du dollar et les craintes de récession mondiales.

Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI), a clôturé sous 80 dollars pour la première fois depuis plus de sept mois. Il a lâché 5,68 % sur la seule séance de vendredi, pour clôturer à 78,74 dollars.. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison le même mois a chuté de 4,76 % à, 86,15 dollars. Son plus bas niveau en clôture depuis huit mois.

Les craintes d’une récession mondiale et donc de baisse de la demande de pétrole revenant sur le devant de la scène, la hausse du WTI depuis début 2022 n’est plus que d’environ 5%.

« Le resserrement monétaire généralisé de ces deux derniers jours alimente les craintes d’un coup dur pour la croissance« , a commenté Craig Erlam, analyste chez Oanda.

De quoi accentuer la tendance baissière du brut en plombant la demande.

Mercredi, la Réserve fédérale américaine (Fed) a notamment procédé à un fort tour de vis de 0,75 point de pourcentage afin de juguler l’inflation. Elle ouvrait ainsi le bal d’une semaine de hausses des taux de nombreuses banques centrales à travers le monde, à l’exception du Japon ou encore de la Turquie.

La Banque d’Angleterre (BoE) considère d’ailleurs que le Royaume-Uni est entré en récession dès le troisième trimestre. Une « récession » pourrait même intervenir l’année prochaine dans la zone euro en cas de « coupure totale du gaz russe », a averti de son côté la Banque centrale européenne (BCE).

TENSIONS GÉOPOLITIQUES

En parallèle, le dollar continue de toucher de nouveaux sommets face aux autres devises. Il bénéficie d’une économie américaine qui résiste plus que prévu. Mais aussi de son statut de valeur refuge en période de tensions géopolitiques.

Or, les fortes hausses du dollar rendent le pétrole plus cher pour les acheteurs qui utilisent d’autres monnaies, ce qui peut peser sur la demande.C’est notamment le cas « des géants asiatiques importateurs d’énergie » comme la Chine et l’Inde, dont les monnaies « ont été parmi les moins performantes par rapport au dollar« , explique Stephen Brennock, de chez PVM Energy.

La vigueur du billet vert est partie pour durer, ajoute l’analyste, vu l’escalade des risques géopolitiques concernant l’Ukraine.

Des référendums d’annexion par la Russie ont débuté vendredi dans des régions d’Ukraine contrôlées entièrement ou en partie par Moscou, marquant une nouvelle étape du conflit.

L’ex-président russe et numéro deux du Conseil de sécurité du pays, Dmitri Medvedev, a rappelé jeudi sur Telegram que son pays est prêt à une frappe nucléaire.

Mais les analystes rappellent que la guerre en Ukraine menace toujours la sécurité de l’approvisionnement énergétique.

« Avec un accord sur le nucléaire iranien peu probable, la fin des libérations des réserves stratégiques de pétrole (américaines, ndlr) et la réduction imminente des importations russes par l’UE, tout est en place » pour un choc de l’offre massif, et par conséquent une flambée des prix du pétrole, conclut M. Brennock.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) reste également « parfaitement disposée à restreindre davantage l’offre » si la chute des prix du brut se poursuit, souligne Craig Erlam. Un scénario que l’alliance avait avancé lors de sa dernière réunion, n’excluant pas une rencontre d’urgence.

Ma Revue De Presse DZ avec AFP


Cours des Devises et du Pétrole du 23 septembre 2022


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