« Des bars à vin, à cocktails et à champagne sont prévus sur l’île de la mer Rouge et devraient ouvrir l’année prochaine (2023)».
C’est ce qu’on peut lire dans le rapport du wall Street journal évoquant l’île de Sindalah faisant partie du site balnéaire de Neom lancé par l’Arabie Saoudite qui en est à ses dernières retouches. Cette zone d’affaires de haute technologie, s’étendant sur une surface aussi grande que 33 fois la ville de New York entend, selon la même source, concurrencer l’émirat de Dubaï en terme d’attractivité touristique, notamment le Tourisme d’affaires.
Une parade a, ainsi, pu être trouvée pour autoriser l’alcool sur place vu qu’il est interdit dans la pays du fait du rigorisme religieux tenace bien que combattu depuis l’arrivé au pouvoir du nouveau prince héritier Mohamed Benselmane. Ainsi, selon le Wall Street Journal, « les autorités ont expliqué que les résidents de Neom dépendraient de la souveraineté saoudienne, mais que la station balnéaire bénéficierait de sa propre législation ».
L’aérien l’autre front
Dans la guerre pour le Tourisme que se mènent plusieurs monarchies du Golf, l’Arabie Saoudite compte investir d’autres secteurs, notamment l’aérien. En effet, le site Voyages Maghreb citant Arabian Business dans son édition de ce dimanche 18 septembre indique que le royaume a annoncé le lancement d’une compagnie aérienne qui va concurrencer directement Emirates Airlines, la plus importante compagnie des Émirats arabes unis et du Moyen-Orient. Baptisée « Ria », cette compagnie devrait être mise en fonction fin 2023, rapporte le magazine d’affaires dédié au Moyen-Orient.
Une fois lancé, ce nouveau transporteur national deviendra le second du royaume saoudien, et sera basé à Riyad. Il desservira pas moins de 150 routes dans tous les continents, alors qu’Emirates opère vers 158 destinations.
Dotée d’une flotte de Boeing 737 et d’Airbus A320, cette compagnie fait partie du plan de l’Arabie saoudite qui consiste à injecter 100 milliards de dollars dans le secteur de l’aviation au cours des 8 prochaines années, rapporte la même source.
Selon Arabian Business, « l’Arabie saoudite vise 30 millions de passagers en transit international d’ici 2030, contre moins de quatre millions actuellement ».
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