Un concessionnaire, proche de certains cercles, va avoir le monopole du marché de l’importation de véhicules. C’est en tout cas que suggère le communiqué du Groupement des concessionnaires d’Alger (GCA), rapporté par le site Maghreb Émergent, ce lundi 12 septembre. En effet, alors qu' »aucun agrément n’a été délivré », le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a déclaré samedi, en marge d’une réunion avec les directeurs centraux et locaux du secteur de l’industrie que des négociations ont commencé avec les « grandes entreprises » de l’industrie automobile, qui « seront annoncées après la publication des textes d’application de la nouvelle loi sur les investissements dans les prochains jours ».
Ce à quoi le GCA a répondu dans son communiqué : « Le groupement espère que les négociations annoncées par le ministre de l’Industrie, ne concernent pas certaines marques qui sont en accord avec un concessionnaire qui a déposé sa demande d’agrément ».
Une interrogation d’autant justifiée qu’aucune indication n’a été communiqué sur, notamment les noms de ces « grandes entreprises de l’industrie automobile » approchées par le ministère de l’Industrie. Ce qui laisse planer le scénario d’une opération de favoritisme au profit d’un concessionnaire en particulier, même si le GCA s’est gardé de communiquer l’identité de cet heureux « privilégié » qui pourrait rafler le marché de l’importation de l’automobile bloqué depuis 3 ans. .
A cet effet, les concessionnaires ont appelé à « dévoiler à l’opinion public, ces marques de constructeurs automobiles avec qui le ministère est en train de négocier, afin d’appliquer le principe de la transparence ».
Le groupement a rappeler au ministère, qu’en tant que concessionnaires « des accords et des conventions nous lient avec des constructeurs étrangers, par une feuille de route tracée en avance et une stratégie bien définie avec des objectifs claires, qui corresponds parfaitement à la vision du ministère ».
Ces prédispositions, permettent, selon le groupement, « de lancer rapidement les projets sans revenir au point zéro ». Enfin, les concessionnaires ont renouveler leur demande d’obtention d’agrément « selon le décret en vigueur à ce jour’, en assurant encore une fois, leur engagement « d’aller vers une réelle industrie automobile ».