L’affaire des dattes refoulées de l’étranger continue de faire réagir sur les réseaux sociaux. Les deux ministères incriminés (Agriculture et Commerce) sont pointés du doigt et accusés d' »empoisonner les consommateurs ». Si le ministère du Commerce n’a rien trouvé de mieux que de déposer plainte pour « diffamation » qui a abouti à mettre en prison un journaliste, le ministère de l’Agriculture a préféré faire dan la pédagogie et s’est expliqué dans un communiqué paru ce samedi 10 septembre.
Ainsi, le ministère de l’Agriculture et du développement rural, affirme que « les pesticides utilisés sont « homologués » et inscrit au registre des produits phytosanitaires à usage agricole, agréé par le Comité National de Certification multisectoriel « agriculture, commerce, santé… ».
Le ministère a également déclaré, que le comité susmentionné, « avait approuvé le pesticide « Diflubenzuran » depuis 2010 et son agrément a été renouvelé en 2020, après vérification par les membres du même comité que le pesticide répond aux exigences phytosanitaires applicables au niveau international ».
Le Diflubenzuron, selon l’OMS
« Selon un rapport de l’OMS, le diflubenzuron est considéré comme très peu toxique ». C’est ce qu’écrit le site Futura-Sciences, dans son dossier consacré à ce pesticide. Evoquant le JMPR (Joint FAO/WHO Meeting on Pesticide Residues), « la dose journalière acceptable pour l’Homme est de 0,02 milligramme par kilogramme (suivant la NOAEL, ou dose maximale sans effet, estimée à 2 milligrammes par kilogrammes). La détermination d’une dose de toxicité aiguë n’a pas été considérée comme nécessaire par le JMPR.
La question…
Si le Diflubenzuron est « très peu toxique et donc pas nocif pour la santé, le problème doit donc se situer au niveau des dosages ». Et la question que posent certains internautes est de savoir « si les agriculteurs algériens respectent les dosages recommandés par les spécialistes ». « D’autant que si des dattes ont fait l’objet de rappel c’est bien que c’est là que se situe le problème », écrit le journaliste Mouna Bekkis.
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