Le message est clair. En Algérie, un article de presse peut mener en prison. C’est ce que vient de savoir le journaliste de quotidien arabophone Echourouk, Belkacem Houam. En effet, le groupe Echourouk indique dans un communiqué que son journaliste a été placé sous mandat de dépôt jeudi 8 septembre à cause d’un article qu’il a signé sur l’ »interdiction d’exporter les dattes ».
Il a été convoqué jeudi par la police judiciaire, puis par le juge d’instruction du tribunal d’Hussein Dey (Alger) dans le cadre d’une enquête du Parquet, sur le contenu d’un article publié sous sa signature mercredi 7 septembre, sur les « conclusions d’une réunion sectorielle paritaire concernant un dossier soulevé par des exportateurs algériens sur la question de l’exportation des dattes », explique la même source.
Rappelons que mercredi, le ministère du Commerce et de la promotion des exportations a démenti les « fausses informations relayées concernant l’arrêt de l’exportation des dattes algériennes, les qualifiant d’informations “dénuées de tout fondement”.
Le département de Kamel Rezig a annoncé des poursuites judiciaires contre l’auteur de l’article et du journal Echorouk.