Une déclaration du président français Emmanuel Macron, lors de la conférence de presse tenue hier vendredi, à l’issue de sa visite au cimetière européen Saint-Eugène d’Alger, a soulevé l’ire des autorités turques.
Ainsi, à une question d’un journaliste évoquant le « désamour » noté en Afrique envers la France Emmanuel Macron indique que « la France est critiquée pour son passé colonial », mais, a-t-il souligné, « il y a aussi une immense manipulation de la part des activistes de l’islam politique qui sont des ennemis de la France. Mais également des réseaux poussés en sous-main par la Turquie, la Chine et la Russie qui sont dans des agendas néo-colonialistes et impérialistes. Pour eux, il y’a un ennemi simple, c’est la France, ça met tout le monde d’accord ».
Le Turquie répond officiellement
Les propos du président français n’ont pas manqué de soulever l’ire des autorités turques, l’autre ancien colonisateur de l’Algérie (1512 – 1830).
Réagissant, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Tanju Bilgiç, a publié, ce samedi 27 août, un communiqué, rapporté par le quotidien El Khabar, dans lequel, il critique les propos tenus par le chef de l’État français, les qualifiant « d’inacceptables ».
« Il est inacceptable que le président Macron tente d’affronter les difficultés du passé colonial en Afrique de son pays et particulièrement en Algérie, en accusant d’autres pays, parmi lesquels le notre ».
Il a ajouté que « la Turquie qui encourage l’amitié et non la discorde est parmi les partenaires stratégiques de l’Union Africaine. Chaque jour, la Turquie développe ses relations avec l’Algérie et les pays africains. Et ces relations sont basées sur la confiance et le gains mutuels ».
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