Le juin 2021, 500 députés ont été « élus ». Leur mission consiste à représenter les intérêts du peuple au niveau de l’assemblée nationale, moyennant un salaire de plus de 27 millions par mois (prés de 14 SMIG) et tous les avantages qui découlent du poste. Pourtant, rares sont les algériens qui peuvent donner le nom ne serait-ce que d’un seul d’entre eux ou elles.
Une des caractéristiques de cette Assemblée algérienne post-Bouteflika, est un investissement en force du discours religieux et de personnes affiliées à la mouvance islamiste. Ainsi, selon le quotidien Le Soir d’Algérie, sur les 32 femmes députées, 26 portent le hijab et « exécutent plus de 5 prières par jour, souvent lors des débats de projets de loi pour ne réapparaitre que lors du vote à main levée », selon certains témoignages.
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Une photo de trois de ces députées, lors d’une séance plénière à l’assemblée, refait surface sur les réseaux sociaux. On peut y voir la principale occupation de ces « élues » : la prière.
Ainsi, le régime Tebboune semble avoir mis le paquet sur la religion comme outil de gouvernance. Le wali de la wilaya d’El Taref expliquait récemment que « contre les incendies, aucuns moyens n’étaient nécessaires du fait qu’il s’agit de la volonté d’Allah ». Incendies qui auront, au dernier bilan, fait prés de 50 morts en Algérie alors que l’Espagne ou la France qui ont enregistré durant la même période des incendies beaucoup plus importants rasant des milliers d’hectares n’ont enregistré aucun décès.
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