Taux de change du 19 août 2022
Square Port Said
Pour ce vendredi 19 août 2022, le marché noir des devises du square Port-Saïd enregistre un léger changement. L’Euro s’échange contre 209 dinars à l’achat et 211 dinars à la vente. Le dollar est, pour sa part, proposé à 204 dinars à l’achat et 206 dinars à la vente.
Cours officiel
Au niveau du marché officiel, l’Euro s’échange contre 143.55 DA à l’achat et 143.63 DA à la vente. Le dollar américain, pour sa part, s’échange contre 141.35 DA à l’achat et 141.36 DA à la vente.
Taux de change / Euro – Dollar
Pour ce vendredi, la parité euro-dollar a été atteinte. 1 euro s’échange contre 1 dollar.
– Marché du Pétrole –
Cours du Brent
Les cours du pétrole ont enchaîné une seconde séance de hausse jeudi. Il a progressé de 3,13%, pour clôturer à 96,59 dollars.
Ce vendredi 19 août, vers 10h27 (GMT), il affiche 95.54 $, en baisse de 1.09%.
– L’actualité du Marché Financier –
Le pétrole poursuit son rebond, l’enthousiasme se calme sur l’Iran
Les cours du pétrole ont enchaîné une seconde séance de hausse, jeudi. Cette dernière était stimulés par des achats d’opportunité, de bonnes nouvelles de la demande américaine. Mais également un certain scepticisme quant à l’imminence d’un accord sur le nucléaire iranien.
Ainsi, le prix du baril de Brent pour livraison en octobre, a progressé de 3,13%, pour clôturer à 96,59 dollars. Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en septembre, a gagné, pour sa part, 2,71%, à 90,50 dollars.
« On a eu droit à une correction durant une semaine et demi et le rapport d’hier (sur les stocks américains) a été l’occasion de remettre les compteurs à zéro », a expliqué Stephen Schork, analyste et auteur du Schork Report.
Des spéculateurs qui avaient parié à la baisse sur l’or noir ont ainsi pris quelques bénéfices et d’autres opérateurs se sont réengagés, après que le baril de WTI a clôturé mardi à son plus bas niveau depuis près de 7 mois, soit avant le début de l’invasion de l’Ukraine.
Les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ont fondu de 7,1 millions de barils la semaine dernière, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), alors que les analystes prévoyaient une légère hausse de 800.000 barils.
La demande américaine de produits pétrolier a décollé de près de 9% sur une semaine et se situe quasiment au même niveau que l’an dernier à la même époque.
Pour Edward Moya, d’Oanda, la succession d’indicateurs macroéconomiques robustes cette semaine a également « dopé l’optimisme vis-à-vis d’une accélération de la demande de brut ».
Quant à l’offre, le marché a prêté attention aux déclaration du nouveau secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Koweïtien Haitham Al-Ghais, selon lequel le groupe n’exclut rien pour sa réunion du 5 septembre, y compris une réduction de sa production.
L’enthousiasme se calme sur l’Iran
Concernant les négociations sur le nucléaire iranien, « le marché avait commencé à intégrer la possibilité d’un accord, mais le manque de nouvelles informations a rendu les traders plus sceptiques », a relevé, dans une note, Bart Melek, de TD Securities.
L’Union européenne et les Etats-Unis étudient, depuis mardi, la réponse de l’Iran au document soumis par l’UE, qui fait l’objet de plusieurs réserves de la République islamique. Rien n’a filtré depuis.
« La prochaine nouvelle » relative à ces négociations « dictera la direction des prix du pétrole », selon Stephen Schork.
Ma Revue De Presse DZ avec AFP