Taux de change du 9 août 2022
Square Port Said
Pour ce mardi 9 août 2022, au niveau du marché noir des devises du square Port-Saïd l’Euro s’échange contre 210 dinars à l’achat et 212 dinars à la vente. Le dollar est, pour sa part, proposé à 204 dinars à l’achat et 206 dinars à la vente.
Cours officiel
Au niveau du marché officiel, l’Euro s’échange contre 146.55 DA à l’achat et 146.62 DA à la vente, selon le site officiel de la Banque d’Algérie. Le dollar américain, pour sa part, s’échange contre 143.60 DA à l’achat et 143.62 DA à la vente.

Taux de change / Euro – Dollar
Pour ce mardi, la quasi-parité euro-dollar se poursuit. 1 euro s’échange contre 1.02 dollar.
– Marché du Pétrole –
Cours du Brent
Les prix du pétrole ont conclu en hausse lundi, après une séance en dents de scie et une semaine de lourdes pertes. Le baril de Brent, de la mer du Nord pour livraison en octobre, référence du pétrole algérien, a gagné 1,82% à 96,65 dollars, selon l’AFP. Toutefois, ils repartaient à la baisse, ce mardi, à la fin des négociations de l’accord sur le nucléaire iranien. Ce qui ouvre la possibilité à un retour du brut iranien sur le marché, quand en toile de fond les craintes de récession persistent.
Vers 11h46 (GMT), il affiche 97.57 $, en hausse de 0.95%.

– L’actualité du Marché Financier –
Le pétrole baisse avec le texte final sur le nucléaire iranien

Lundi, quatre jours après la reprise des négociations de Vienne visant à redonner vie à l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, l’Union européenne a mis un texte final sur la table.
« La négociation est finie. c‘est le texte final (…) Et il ne sera pas renégocié« , a déclaré un responsable européen à la presse sous couvert d’anonymat.
Téhéran n’a pas encore donné son aval.
« Un accord pourrait atténuer la pression sur les prix du pétrole« , estime Craig Erlam. « Son ampleur dépendra de la rapidité avec laquelle le pays pourra alors inonder le marché de brut supplémentaire. » Mais l’analyste doute que les investisseurs « soient particulièrement optimistes« . Et ce,, « compte tenu du temps qu’il a fallu pour en arriver là. Et du fait qu’il y aurait encore des points de désaccord« .
« Les craintes de contraintes d’approvisionnement ont pratiquement disparu« , remarque Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. Mais si l’attention se porte dernièrement sur l’érosion de la demande avec les craintes de récession mondiale en toile de fond, l’analyste rappelle que « lorsque les sanctions de l’UE battront leur plein dans quelques mois, un volume considérable de brut et de produits russes devra être remplacé. Ce qui entraînera une nouvelle hausse des prix« .
« La question est de savoir dans quelle mesure un pétrole à 90 dollars est viable alors que le marché reste très tendu« , s’interroge également Craig Erlam. D’autant que la dernière réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (OPEP+) a montré que l’alliance n’inondera pas le marché de brut.
Ma Revue De Presse DZ avec AFP