Taux de change du 6 août 2022
Square Port Said
Pour ce samedi 6 août 2022, le marché noir des devises du square Port-Saïd est marqué par une hausse des principales devises. devises 6 août 2022
L’Euro s’échange contre 210 dinars à l’achat et 212 dinars à la vente. Le dollar, quant à lui, est proposé à 204 dinars à l’achat et 206 dinars à la vente.
Cours officiel
Au niveau du marché officiel, l’Euro s’échange contre 147.36 DA à l’achat et 147.43 DA à la vente, selon le site officiel de la Banque d’Algérie. Le dollar américain, pour sa part, s’échange contre 144.81 DA à l’achat et 144.83 DA à la vente.

Taux de change / Euro – Dollar
Pour ce samedi, la quasi-parité euro-dollar se poursuit. 1 euro s’échange contre 1.01 dollar.
– Marché du Pétrole –
Cours du Brent
Les prix du pétrole ont conclu en modeste hausse vendredi après une semaine de fort repli jusqu’à leurs niveaux précédant l’invasion russe de l’Ukraine, minées par les craintes de récession qui pèsent sur la demande. Le prix du Brent, référence du pétrole algérien, est monté de 0,84% à 94,92 $, rapporte l’AFP.
Ce samedi, vers 13h27 (GMT), le Brent affiche 94.66 $, en hausse de 0.84%.

– L’actualité du Marché Financier –
Le pétrole conclut en petite hausse, après une dure semaine

La hausse qu’ont enregistré les prix du pétrole, bien que « modeste », n’ a pas manqué de faire réagir plusieurs experts du marché.
« On a vu les actions américaines reculer un peu et les prix du pétrole remonter », a commenté Matt Smith de Kpler. Il a ajouté que le rapport américain sur l’emploi pour juillet, « reflétait une économie en meilleure forme » qu’anticipé. Cela plaidait à court terme pour une plus forte demande d’énergie aux Etats-Unis, ce qui était positif pour les cours.
En effet, le taux de chômage américain a reculé de 0,1 point pour tomber à 3,5%, retrouvant son niveau d’avant la pandémie. C’est ce qu’a annoncé vendredi le département du Travail. En juillet, 528.000 emplois ont été créés, deux fois plus qu’attendu.
Mais pour l’analyste, le mouvement de hausse des cours du brut avait plus à faire avec des facteurs techniques.
« Pour être honnête, comme on clôt la semaine après une forte baisse des prix, les courtiers ont peut-être cherché à nettoyer leurs positions avant le week-end« , a-t-il indiqué. « C’est un retour de fortune pour l’or noir après une très dure semaine« , a résumé Matt Smith.
Les prix du pétrole restent proches de « leur plus bas depuis le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine », a souligné Stephen Brennock, analyste de PVM Energy.
Le Brent demeure toutefois en hausse de plus de 21% sur l’année et le WTI. américain de plus de 18%.
les craintes de récession pèsent sur la demande
« La perspective d’une baisse de la demande dans un contexte de ralentissement économique mondial » reste « au cœur de ce repli« , a poursuivi M. Brennock.
Ainsi, la Banque d’Angleterre a annoncé jeudi qu’elle prévoyait que le Royaume-Uni entrerait en récession pour plus d’un an dès fin 2022. Un « sombre pronostic » intervenu alors que la Banque annonçait sa plus forte hausse des taux d’intérêt depuis 1995.
Au cours de la semaine, les craintes pour l’économie mondiale étaient telles que les cours ont fait abstraction « de la hausse négligeable de l’offre » de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) mercredi, rappelle Han Tan, analyste chez Exinity.
Le cartel a consenti à une augmentation de son volume total de production d’à peine 100.000 barils par jour pour septembre, une goutte d’eau pour le marché. Elle « équivaut à seulement 0,1% de la demande mondiale de pétrole », estime, enfin, Stephen Brennock.
Ma Revue De Presse DZ avec AFP