Dans son édition de ce jeudi 4 août, le site Ennahar Online, rapporte que l’ancien ministre du Travail et ex-wali de Chlef, Mohamed Ghazi, a quitté la prison de Koléa mercredi 3 août, après avoir bénéficié de la liberté conditionnelle suite à une demande introduite par sa défense.
La demande de la défense fait suite à l’état de santé jugé dégradé de l’ancien ministre, selon Ennahar.
Le site rappelle que la Cour d’appel de Tipaza a confirmé, le 31 décembre 2020, la peine de 10 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million DA à l’encontre de l’ex-wali de Chlef impliqué dans l’affaire Nachinache Zoulikha-Chafika dite « Mme Maya » ou « fille cachée de Bouteflika ». Une affaire de corruption dans laquelle sont impliqués également d’autres hauts responsables.
Oubliée Mme Maya…
Rappelons que selon ce que rapportait Le Soir d’Algérie dans son édition de mercredi 26 août, ce responsable entretenait des realtions des plus étrotes avec Mme Maya et ses fille. Lors de son procès, cette dernière avait révélé que Mohamed Ghazi l’a aidé à l’édification du parc d’attractions dans la wilaya où il était alors Wali. Un juteux business qui générait « pas moins de 600 millions de centimes de revenus mensuels ! », révélait Le Soir d’Algérie.
De plus ce même responsable lui a accordé un logement dans cette même wilaya (sensé abriter les gestionnaires du parc en question), qu’elle met au nom de sa fille Imen. Le wali de Chlef accepte également d’accéder à une autre demande : un terrain de 500 mètres carrés qu’elle met au nom de sa seconde fille, Farah.
Selon ses propos, Ghazi l’aide aussi à acheter deux maisons à Ben Aknoun, mises au nom de ses filles, et œuvre pour lui permettre d’acheter quatre maisons à Moretti.
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