Taux de change du 3 août 2022
Square Port Said
Pour ce mercredi 3 août 2022, aucun changement notable au niveau du marché noir des devises du square Port-Saïd. cours 3 août 2022
L’Euro s’échange contre 208 dinars à l’achat et 210 dinars à la vente. Le dollar, quant à lui, est proposé à 203 dinars à l’achat et 205 dinars à la vente.
Cours officiel
Au niveau du marché officiel, l’Euro s’échange contre 148.80 DA à l’achat et 148.88 DA à la vente, selon le site officiel de la Banque d’Algérie. Le dollar américain, pour sa part, s’échange contre 145.40 DA à l’achat et 145.42 DA à la vente.

Taux de change / Euro – Dollar
Pour ce mercredi, la quasi-parité euro-dollar se poursuit. 1 euro s’échange contre 1.02 dollar.
– Marché du Pétrole –
Cours du Brent
Le prix du Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, connaît des tensions qui le tirent vers le bas, à quelque heures d’une rencontre de l’alliance OPEP+.
Ce mercredi, vers 09h56, il affiche 99.50 dollars.

– L’actualité du Marché Financier –
Pétrole volatil à quelques heures de l’Opep+

Les prix du pétrole ont changé de direction hier mardi. Ils ont terminé en légère hausse, à la veille d’une réunion de l’Opep+ à l’issue incertaine qui doit se tenir, ce mercredi 3 août et dans le contexte de tensions géopolitiques avec la Chine.
Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a grappillé 0,50% à 100,54 dollars. Plus tôt en séance, il perdait 0,76%.. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en septembre a, quant à lui, avancé de 0,59% à 94,42 dollars alors qu’il en gagnait autant quelques heures avant.
Les cours avaient fortement fléchi la veille en raison de la faiblesse des indices PMI manufacturiers de juillet dans le monde. Ils se sont redressés dans l’attente de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix partenaires au sein de l’accord OPEP+, ce mercredi à 13h à Vienne, le siège du groupe.
Sur papier, l’OPEP+ a mis un terme aux réductions de la production opérées en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19 et de l’effondrement de la demande, « bien que de nombreux membres aient du mal à respecter leurs quotas totaux« , notait Stephen Innes, analyste chez SPI. « D’octobre 2021 à juin 2022, la production a été largement inférieure aux augmentations promises« , poursuit-il.
La rencontre par visioconférence est entourée de beaucoup plus d’incertitudes que les réunions précédentes. En effet, l’alliance n’évolue plus selon « une trajectoire préétablie« , soulignait Craig Erlam, d’Oanda.
« La décision qui sera prise cette semaine nous dira à quel point le groupe est encore uni. Et à quel point il est déterminé à rééquilibrer le marché. Mais aussi si le président (américain Joe) Biden a une quelconque influence sur le cartel« , estime-t-il. Le dirigeant américain s’est rendu au Moyen-Orient et a plaidé à Ryad pour une augmentation de la production saoudienne.
Mais selon John Kilduff d’Again Capital, « il y a des interrogations sur la capacité de l’Arabie saoudite et des autres membres de l’OPEP à faire davantage ». « Il n’est pas du tout sûr qu’ils en aient la capacité« , a ajouté l’analyste.
Tensions géopolitiques avec la Chine, l’autre facteur
Autre facteur qui contribuait au progrès des cours, « l’anxiété générale » à cause de la situation à Taïwan où la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi a atterri malgré les menaces de Pékin qui considère cette incursion comme une provocation.
« Cela dit, je soulignerais, qu’en dehors du Moyen-Orient, un conflit est généralement baissier pour le pétrole. Car cela pèse davantage sur la demande que sur l’offre« , tempérait l’expert.
Enfin, autre argument en faveur d’une légère remontée des cours, les analystes prévoyaient une nouvelle ponction dans les stocks américains de pétrole brut. Les chiffres ayant trait à cette dernière, doivent être publié par le département de l’Energie mercredi.
(AFP)