La dernière communication du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dans laquelle le parti alertait sur un forcing islamiste sur l’Ecole et la Société, n’est pas passée inaperçue. En Effet, le journaliste Abdelkrim Zeghileche, une des rares personnalités algériennes qui affichent clairement ses convictions laïques, n’a pas manqué de critiquer les alliances que ce parti avait tissé avec le mouvement islamiste durant le « Hirak » (mouvement populaire algérien).
Il écrit :
« Le RCD a également dit non à l’organisation du Hirak pendant le grand amour avec le docteur, professeur, Savant chimiste physicien et prix Nobel de la paix Dhina, et ses acolytes en Algérie.
Et pendant cette période-là les militants du RCD, on fait la sourde oreille comme s’ils ne voyaient rien, ils n’ont pas dénoncé cet amour interdit…
J’ai vu l’article ou le RCD parle des islamistes à l’école… Je pouffe. »
Rappelons que le RCD comme, le parti Union pour le changement et le progrès (UCP) auquel appartient Abdekrim Zeghileche depuis peu, comme l’écrasante majorité de la classe politique et les militants ayant émergé à la faveur du mouvement populaire se sont révélés être des alliés objectifs (consciemment ou inconsciemment) du mouvement islamiste.
Dés le début du Hirak, Ma Revue De Presse DZ n’avait pas manqué d’alerter l’opinion sur cette dérive. Le 18 mars 2019, l’article : « Bouchachi, Tabou, Assoul : Amateurs ou Cheval de Troie pour exploser la révolution ? Une bombe nommée Dhina !« , avait enregistré plus de 100.000 lectures et des dizaines de milliers de commentaires sur les réseaux sociaux. Dés cette date, « inclusif », était alors le mot rhétorique qu’utilisaient les deux principales figures du mouvement, Karim Tabou ou Mustapha Bouchachi, pour inclure les membres du FIS dans cette révolution mort-née. Encore une fois, le pari qu’aura fait le régime politique algérien sur les islamistes s’est au final révélé gagnant.
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